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  • UN RALLYE MAL ENGAGE (1)

    QUAND ÇA NE VEUT PAS,

    ÇA NE VEUT PAS !

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                Le week-end, David Sarel défend la cause du Team Vivia sur les circuits. La semaine, il enlève sa combinaison et revêt sa robe d’avocat pour défendre celle de ses clients. David Sarel est un héros de fiction particulièrement attachant dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac », « Faits d’enfer à Carnac » et « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans ».

    David raconte ici les péripéties d’un rallye couru avec son ami Nick

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                En sport automobile, on constate fréquemment qu’un week-end qui commence mal se poursuit dans la difficulté, constate David. Je me souviens par exemple d’un Rallye du Pays d’Armor au cous duquel nous avons connu une série de galères alors que nous comptions réaliser une super perf.

                C’est un vieux souvenir qui date de 1995, mais il illustre ce principe que tous les pilotes connaissent dans toutes les disciplines.

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    UNE NOUVELLE VOITURE

    J’avais vingt trois ans et je pilotais depuis trois ans. Après deux saisons et demie sur un coupé 2000 groupe N moins puissant et moins vif dans ses réactions, je découvrais le coupé groupe A à compresseur qui développait 325 chevaux. Une authentique voiture de course, une arme capable de lutter contre les BMW M 3, les Ford Sierra Cosworth., les Porsche groupe F et les Clio Kit Car.

    Notre voiture datait de 1988, mais elle restait compétitive. Éric l’avait utilisée plusieurs saisons dans les épreuves de l’Ouest. J’étais d’ailleurs monté à plusieurs reprises dans le baquet de droite de cette auto comme navigateur avant de prendre le volant à mon tour.

                Avec sa robe rouge métallisé sur laquelle se détachaient les dessins de chronomètres argentés de Time O’Clock, notre principal sponsor, la Vivia avait fière allure.

    Je m’étais habitué à notre groupe A en course de côte pendant l’été. Plusieurs victoires de groupe à son volant, notamment à la prestigieuse CC du Mont Dore, m’avaient mis en confiance.

    .Nick et moi, nous nous sentions prêts à remporter notre premier scratch. C’était compter sans la glorieuse incertitude du sport.

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    UN TEMPS DE CHIEN

                Cette année là, le Rallye du Pays d’Armor se déroulait fin septembre. Il se disputait en deux étapes. Une première le samedi après-midi, composée de trois passages dans des spéciales tracées dans les environs de Plémet et de Saint-Gouëno, puis le lendemain, une ronde de vingt kilomètres autour d’Alineuc à parcourir six fois.

    Pas d’été indien au programme. Les nuages noirs qui menaçaient la région depuis le samedi matin laissèrent échapper une pluie soutenue à partir de 13 heures. Nick tenta de me motiver en m’assurant que c’était bon pour nous. Nous avions souvent réalisé de belles performances sous la pluie avec la groupe N. Mais n’ayant jamais piloté la groupe A sur revêtement mouillé, j’angoissais tout de même un peu.

    A suivre le 20 avril 2007

  • DAVID SAREL RACONTE SA PREMIERE VICTOIRE AUTOMOBILE

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                « Les personnages de fiction vivent, non seulement dans l’esprit de leur créateur, mais aussi dans un monde parallèle où ils entraînent les lecteurs » , écrivit Serge Dalens.

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                L’avocat – pilote David Sarel existe donc dans mon univers, dans celui de mon éditeur (1), et maintenant dans le vôtre.

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                Il raconte ici sa première victoire en course automobile. C’était en 1993. David avait juste un peu plus de 20 ans. Il était étudiant en troisième année de droit. Il commençait aussi à piloter en course auto après un apprentissage marqué par le karting et des rallyes comme navigateur au côté de son parrain Éric Trélor. Naturellement, David se trouvait déjà aux commandes d’une Vivia.

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    Tout jeune déjà, mon grand-père m’amenait voir mon parrain Éric qui courut sur une Alfa Roméo 2000 GTV avant de devenir le premier pilote à prendre le volant de Vivia en compétition.

    Adolescent, je continuais à suivre Éric sur les circuits. Parfois même, il m’amenait à des Grands Prix de F 1 et je côtoyais les plus grands pilotes, à commencer par son ami Freddy Vivien. Je faisais aussi quelques courses de kart. Ça se passait plutôt bien.

    A seize ans, j’ai commencé à naviguer Éric en rallye. Puis à vingt ans, j’ai pris le volant d’un coupé Vivia 2000 groupe N en course auto. Je me souviendrai toujours de ce week-end d’avril 1993 à Saint-Germain Sur Ille, tout près de Rennes, la ville où je faisais mes études de droit à cette époque.

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    Le stress :

                J’ai reconnu le circuit cent fois.

                Le samedi soir, je dîne dans une crêperie rennaise avec des amis. Après le café, je repars sur le circuit. Nick, mon meilleur ami et mon plus fidèle supporter, ainsi que Denis, un ami qui débute aussi en compétition, m’accompagnent. Les autres rentrent se coucher en nous traitant de fous.

    Arrivé sur la piste, je retrouve Éric qui, arrivé en fin de soirée, a dîné chez des amis à Rennes avant de venir faire un tour sur le circuit. Il m’amène faire quelques montées dans sa Vivia GT.

                Je dors plutôt mal. Le dimanche matin, je ne parle même pas aux amis qui m’accompagnent à l’exception de Nick qui veille sur mon bien-être et mon assistance.

                Enfin, vers 10 heures, je vais effectuer ma première montée d’essais. Les concurrents partent toutes les minutes, et il reste cinq voitures devant moi. J’attache mon harnais. Cet instant des cinq minutes avant le départ représente toujours un moment crucial dans ma concentration. Avant, je reste assez calme. Après, mon attention se fixe totalement sur le pilotage. Là, mon cœur bat très fort.

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    Le couteau entre les dents :

                Je suis sur la ligne de départ. Le chronométreur égrène les secondes devant mon pare-brise. Trente secondes, dix, puis cinq. J’accélère au rythme du décompte pour maintenir le moteur dans les tours. Lorsqu’il baisse la main, j’appuie à fond sur l’accélérateur et je lâche l’embrayage. Ma Vivia bondit vers le premier virage. La montée se passe bien, à part peut-être un appui trop fort dans un droite où je me freine un peu.

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    Le verdict du chrono :

                Je redescends immédiatement au départ pour ma deuxième montée d’essais. Le scénario se répète, sans faute cette fois. Je gare mon coupé Vivia 2000 au parc. « T’as le meilleur temps des 2 litres – ma catégorie - , me lance mon copain Denis qui court sur une Honda Civic 1600 ».

                Je suis en tête des essais. C’est bien, mais il va falloir confirmer en course cet après-midi. Je touche à peine au sandwich au surimi qu’a préparé ma tante Ghislaine, l’épouse d’Éric.

                Je me rends de bonne heure sur la grille de départ. J’ai encore le trac.

                Je confirme pourtant ma place lors de la première montée de course. Mais le classement se fait au meilleur temps des deux montées.

                Cette fois, ça y est, je franchis la dernière épingle de ma seconde montée. Je crois que je n’ai pas trop mal conduit. Je me précipite vers le virage où se sont placés mes amis. « Tu as gagné », me confirme Nick, mon meilleur pote qui va me naviguer en rallye.

    J’exulte, même si je sais que ma victoire de classe ne me place pas au rang de Freddy Vivien et Didier Pironi, les pilotes professionnels que j’admire le plus.

    Quelques minutes s’écoulent avant le passage d’Éric. Il pilote à la perfection et s’impose nettement dans le groupe des GT. Le bonheur est total dans le clan Vivia.

                Deux heures plus tard, j’assiste à la remise des prix. « Premier des 2000, groupe N, David Sarel », annonce le speaker. Je me dirige vers le podium pour recevoir ma coupe et mon prix. Éric, mon parrain, Nick et Denis, ainsi que tous les copains pilotes qui m’ont accueilli chaleureusement dans le milieu du sport automobile applaudissent. Merci à tous !

    David Sarel

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    (1) pour tout savoir sur David Sarel et le Clan Vivia, n’hésitez pas à lire les romans de Thierry Le Bras parus aux Éditions Astoure (diffusées par Breizh):

    Circuit Mortel à Lohéac ;

    Faits d’enfer à Carnac ;

    Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans.

  • PODIUM POUR BASTIEN BRIERE

    BASTIEN BRIERE, DU ROMAN A LA PISTE

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    Les lecteurs des Aventures de David Sarel, l’avocat – pilote héros récurrent des romans de Thierry Le Bras (1) connaissent bien Bastien Brière. Le jeune pilote manceau est en effet l’auteur de la préface et un des héros de « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans », un roman policier dont l’action se déroule dans le cadre du Championnat LMS et des 24 Heures du Mans. Dans cette fiction, Bastien est le premier pilote du proto Vivia LMP2 qui se bat pour le podium avec les prototypes Audi et Pescarolo, notamment celui du fabuleux Sébastien Loeb.

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    Dans le monde réel, Bastien Brière se montre tout aussi brillant que dans l’univers de fiction de David Sarel.

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    Cette année, le programme de Bastien s’articule en priorité autour du Championnat de France GT3. Et d’entrée le week-end dernier à Nogaro, Bastien Brière a fait parler la poudre.

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    Le jeune Manceau Bastien Brière a particulièrement bien entamé sa saison 2007 en Championnat de France GT3 dans le cadre des SUPER SERIES FFSA.

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    Après une séance de qualification qui le voyait obtenir la 4ème position sur la grille de départ, Bastien BRIERE prenait un très bon départ et effectuait un parcours sans faute avant de passer le volant à son coéquipier Romain YVON à mi-course.

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    A l'issue du changement de pilote particulièrement réussi, l'ASTON MARTIN DBRS9 de Bastien reprenait la piste en seconde position. Après une lutte avec la LAMBORGHINI GALLARDO pilotée par Ulric AMADO, l'ASTON MARTIN conservait la seconde position pour 11 centièmes de seconde.

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    La seconde course du week-end s'est moins bien passée. Une rupture de transmission ne permettant pas à Bastien Brière de rejoindre l'arrivée. Dure loi du sport. Les aléas mécaniques font partie de la course.

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    La prochaine épreuve du Championnat aura lieu le 28 et 29 avril prochains. Elle se déroulera sur les terres de l'équipe HEXIS RACING au circuit de LEDENON, près de NIMES. Autant dire que Bastien et son équipier auront particulièrement soif de victoire !

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    Pour visualiser l’Aston Martin de Bastien, cliquez sur :

    http://www.sequence-emotions.com/photos/essais-nogaro2007/album/slides/sequence-emotions-essais-nogaro2007%20(24).html

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    (1) cf les romans de Thierry Le Bras parus aux Éditions Astoure (diffusés par Breizh):

    Circuit Mortel à Lohéac ;

    Faits d’enfer à Carnac ;

    Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans.

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    Bastien Brière en dédicace de Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans avec Thierry Le Bras et Julien Mouthon, c’est sur :

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    http://ericrondel.skyrock.com/7.html (photo LE MANS)

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    Pour quelques anecdotes sur Bastien Brière en course, rendez vous sur :

    http://www.endurance-info.com/article.php?sid=2705

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    http://www.endurance-info.com/article.php?sid=2844

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    http://www.leblogauto.com/2006/10/roman-de-course.html#more-6407