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  • L'ESPRIT DU BLOG

    PILOTE ET AVOCAT

    Ce blog est dédié à David Sarel, le héros de fiction des romans policiers écrits par Thierry Le Bras et publiés aux Éditions Astoure ((cf : http://astoure.site.voila.fr ). Cette série comprend pour l’instant deux livres : Circuit mortel à Lohéac et Faits d’enfer à Carnac. Le prochain roman de la série sortira au début du mois d’octobre 2006.

    David Sarel est un avocat passionné de sport automobile. Durant la semaine, il plaide la cause de ses clients. Le week-end, il défend la sienne sur les circuits et les pistes de rallye.

    Ce blog apporte des informations sur la vie de David. Vous y trouverez :

    - sa biographie ;

    - son « CV » professionnel et sportif ;

    - des informations sur ceux et ce qu’il aime ;

    - des renseignements sur ses ennemis et ceux de ses proches ;

    - des anecdotes le concernant ;

    - ses coups de cœur et ses coups de gueule (qui sont aussi ceux de l’auteur qui l’a créé) ;

    - des nouvelles (au sens littéraire du terme), c’est à dire des petits récits sur des aventures qui lui sont arrivées et qui ne figurent pas dans les romans.

    Ces jours-ci, David évoque surtout des événements intervenus dans sa vie d’avocat. Au cours des prochains jours, il parlera de ses clients les plus antipathiques puis des confrères qui l’énervent.

    Mais de nombreux récits plaçant David dans l’atmosphère du sport automobile figurent aussi sur ce blog. N’hésitez pas à remonter dans les archives pour les lire.

    Vous trouverez aussi nombre d’anecdotes sur la Formule 1. Elles mettent en scène deux personnages qui font partie de l’univers de David Sarel, le journaliste Sébastien Ménier (qui apparaît dans Faits d’enfer à Carnac) et l’ancien champion du monde de F 1 Freddy Vivien, que les lecteurs de Circuit mortel à Lohéac connaissent bien.

    N’hésitez pas à m’écrire ni à laisser des commentaires sur le blog. « Les personnages de fiction vivent quelque part dans un monde parallèle », pensait Serge Dalens. David vit donc dans un univers qui est désormais le mien, et dans lequel j’espère qu’il vous entraînera bientôt.

    Bonne lecture !!!

    Et amitiés à tous les lecteurs, notamment ceux à qui j’ai eu le plaisir de dédicacer un exemplaire dles aventures de David.

                                                                                                                            Thierry Le Bras

  • DAVID SAREL : SA VIE QUOTIDIENNE (4)

                         David Sarel est le héros récurrent des romans écrits par Thierry Le Bras et parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) . Avocat  durant la semaine, David défend la cause de ses clients devant les tribunaux. Puis le week-end, il enfile sa combinaison et son casque pour défendre celle des Automobiles Vivia sur les pistes. A quoi ressemble la vie professionnelle de David ? Le récit d’une affaire somme toute assez banale pour lui en donne une idée. Pour découvrir ses aventures les plus palpitantes, n’hésitez pas à lire Circuit mortel à Lohéac et Faits d’enfer à Carnac, les premiers romans qui le mettent en scène.

                         (Les premières parties de cette histoire sont parues sur ce blog les 3, 4 et 6 avril 2006)

                            Le jour dit, Caroline et Rick arrivèrent au cabinet de David dépités.

                         - J’ai enfin reçu un message de l’enfoiré qui a écrit le torchon, se désola Rick. Il me dit d’aller me faire foutre parce que le délai de prescription en matière d’infractions de presse est de trois mois et que l’article qu’il a écrit date du 30 avril, donc quatre mois. Il a gagné. On s’est fait avoir. A moins que vous puissiez prétendre au tribunal que la nouvelle appellation du site le 2 juillet ou le refus de retirer l’article après mon mail du mois de juillet retarde le délai de trois mois. Caroline et moi, nous sommes plutôt pessimistes.

                            David sourit, à la grande surprise de ses interlocuteurs.

                            - Pas du tout, rétorqua l’avocat. Le problème se pose en matière de diffamation par voie de presse de savoir si l’infraction est instantanée ou continue. Une infraction est dite instantanée si elle s’accomplit en un trait de temps, comme un assassinat ou un vol. Elle est continue quand elle résulte d’une activité qui se prolonge dans le temps et marque la persistance d’une intention délictueuse, comme par exemple l’édification d’un bâtiment sans permis de construire qui dure pendant toute la durée des travaux. L’intérêt de la distinction est énorme. Car en matière d’infraction continue, le délai de prescription ne commence à courir que lorsque l’infraction s’arrête.

                            - Oui, mais le mec du site ajoute que les tribunaux considèrent que les trois mois courent dès la publication de l’article, avança Rick.

                            - C’est là qu’il se trompe lourdement, souligna David. C’était vrai jusqu’à l’amendement Trégouët qui a été voté par le Sénat le 8 avril 2004. Désormais, l’infraction de presse diffusée exclusivement sur Internet est considérée comme continue. La prescription commence à courir lorsque l’article est retiré du site. La question ne m’a pas échappé lorsque j’ai écouté vote cassette fin juillet. L’article était encore en ligne et il n’est toujours pas retiré à l’heure actuelle. Nous pouvons déposer une plainte avec constitution de partie civile contre le site. J’ai contrôlé leur situation sur Infogreffe. Ils ont un capital de 5 millions d’euros. Ils peuvent payer une amende et des dommages intérêts conséquents.

    - C’est vrai ? s’enthousiasma Rick.

    - Ils ont manifesté une toute particulière mauvaise foi, reprit David. Le contrôle des faits était facile, même s’ils prétendent comme c’est généralement le cas dans ce genre d’affaires, s’être faits baladés par un informateur qui a bidonné l’info. En plus, le prétendu journaliste a la stupidité de se moquer de Rick et de menacer de mettre en ligne une nouvelle info mensongère, ce qui prouvera qu’il écrit n’importe quoi. Les faits déjà rapportés sont de nature à nuire gravement à Caroline si des internautes les croyaient vrais. On va demander 300.000 euros de dommages et intérêts et je pense qu’on obtiendra environ les deux tiers. Et bien sûr, je demande en plus une publication de la condamnation sur leur site et dans des magazines grand public.

                         - Une dernière inquiétude, intervint Caroline. Felipe et Carlos ont cassé la gueule aux paparazzi à Bahreïn. Je ne voudrais pas que ces types du site  les retrouvent et les incitent à porter plainte pour coups et blessures.

                         - Le risque est infime, la rassura David. D’abord, même s’ils les retrouvent, il faudrait que les paparazzi prouvent que votre compagnon et son copain les ont frappés. Cinq mois après les faits, ils auront du mal. Ils devraient aussi prouver les dommages subis. Je suppose qu’ils sont partis sans demander leur reste et qu’ils n’ont pas fait établir de certificats médicaux. D’autre part, un tribunal français ne pourrait pas juger de cette affaire intervenue à Bahreïn. Je les vois mal aller déposer plainte là-bas. Et si vous voulez être tout à fait tranquille, montez un scénario avec vos amis. Les paparazzis sont entrés dans la chambre. Ils ont bousculé Jane pour vous photographier sur votre lit d’hôpital. Les gars vous ont crues toutes les deux en danger et vous ont protégées. C’est à peu près la vérité, je présume ?

                         - Oui, tout à fait.

                         - Contentez vous de vous rappeler les détails et de coordonner vos récits au cas où. Mais vous ne risquez rien.

                            La plainte de Caroline sera jugée par le Tribunal correctionnel de Paris au mois de mai 2006. L’avocat du site a proposé une transaction que David a refusé. Les paparazzi n’ont jamais déposé de plainte contre Felipe et Carlos.

  • DAVID SAREL : SA VIE QUOTIDIENNE (3)

                         David Sarel est le héros récurrent des romans écrits par Thierry Le Bras et parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) . Avocat  durant la semaine, David défend la cause de ses clients devant les tribunaux. Puis le week-end, il enfile sa combinaison et son casque pour défendre celle des Automobiles Vivia sur les pistes. A quoi ressemble la vie professionnelle de David ? Le récit d’une affaire somme toute assez banale pour lui en donne une idée. Pour découvrir ses aventures les plus palpitantes, n’hésitez pas à lire Circuit mortel à Lohéac et Faits d’enfer à Carnac, les premiers romans qui le mettent en scène.

                         (Les deux premières parties de cette histoire sont parues sur ce blog les 4 et  avril 2006)

    L’aile avant droite de la Clio et la portière gauche de la Vivia étaient enfoncées, mais les deux voitures pouvaient encore rouler. Grâce au réflexe de Rick, l’accident n’avait causé que des dégâts matériels..

    Toutefois, la Clio ayant été volée par un conducteur étranger en situation irrégulière qui tenta de prendre la fuite à pied mais fut arrêté par les motards chargés de l’interception des contrevenants, l’établissement des PV relatifs à l’accident prit un certain temps. Caroline et Rick manquèrent donc leur rendez-vous au cabinet de David.

                            Afin de gagner du temps lors de leur prochain rendez-vous, Rick et Caroline adressèrent à l’avocat une cassette audio dans laquelle ils lui exposaient les faits et leur désir d’intenter une action pénale. Comme l’emploi du temps de David était très chargé les jours suivants et que les vacances approchaient, le rendez-vous fut reporté au début du mois de septembre.

                            Peu avant le rendez-vous, jesaitou adressa un message ironique à Rick :

                            - Tu peux aller te faire foutre. Ta pouf de frangine avait trois mois pour porter plainte. J’ai écrit mon article le 30 avril. Compte toi même, mec. T’es dans la mélasse. Tous les tribunaux te le diront. C’est le bandit qui gagne toujours !!! La prochaine fois, je me demande si je n’écrirai pas que ta sœur, c’est un travelo.

    David avait-il bien reçu la cassette avant de partir en vacances ? L’avait-il écoutée ? Allait-il devoir annoncer à ses clients que l’action pénale était prescrite ? Caroline lui en tiendrait-elle rigueur et confierait-elle ses intérêts à un autre cabinet dans l’avenir ?

    Rick se sentait consterné. Il s ‘en voulait d’avoir négligé de surveiller les articles parlant de sa sœur pendant la période de préparation de son bac, puis de ne pas avoir pu éviter l’accident sur les quais le jour du premier rendez-vous avec David.

                            A suivre le 7 avril 2006