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C’ÉTAIT AU MANS 1971

au temps du duel Porsche - Ferrari

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Porsche 917 contre Ferrari 512, de la piste au cinéma…

 

Suspense, danger, angoisse, héros charismatiques, tels sont les ingrédients d’une bonne fiction. Je ne me lasse pas de le répéter car ce sont justement les composants de mes romans et nouvelles à base de sports mécaniques. Parfois avec un zest de gastronomie.

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Les bons petits plats et ce qui les accompagne étaient d’ailleurs bien présents à l’édition 1971 des 24 Heures du Mans avec la Porsche 917 Pink pig décorée en cochon marqué pour le découpage et les 917 Martini. La meilleure d’entre elles ne se contenta pas d’ouvrir l’appétit des spectateurs. Avec ses pilotes, Helmut Marko et Gisj Van Lennep, elle remporta la victoire, offrant à la firme de vins cuits dont elle défendait le goût sucré l’occasion de sabrer le… Champagne !

 

Le Mans, on s’en fait un film

 

Pour tous les amoureux de course automobile, Le Mans représente quelque chose de particulier. C’est, avec le Rallye de Monte-Carlo, le Grand-Prix de Monaco et les 500 miles d’Indianapolis une des épreuves à la saveur incomparable. Les homards, foies gras, caviars et T-Bones de la course auto. Le Mans est une course star. Elle a fait son cinéma. C’était en 1970, avec Steve McQueen qui partageait l’affiche avec les Porsche 917 et les Ferrari 512. Le film sortit en salle l’année suivante. Des images superbes et spectaculaires. Des vrombissements envoûtants. Des scènes en caméra embarquée au cœur de la course. Un mélange plus que réussi avec des images d’archives et des scènes d’ambiance. Un film que nous revoyons toujours avec grand plaisir et qui reste encore le meilleur tourné dans le monde du sport automobile.

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En 1971, les deux modèles ennemis se retrouvaient une dernière fois dans la Sarthe pour une revanche. Un dernier match entre poids lourds sur le ring du Mans avant la retraite sportive. Car dès 1972, les monstrueuses voitures de Sport de 5 litres de cylindrées laisseraient la place aux prototypes de 3 litres.

 

Souvenirs d’époque

 

Les photos en Noir et Blanc qui illustrent cette note ont été trouvées par un copain qui s’appelle Jean-Claude. Par hasard, ce fameux hasard dieu des traqueurs d’informations dans tous les domaines. Cette année-là, j’aurais adoré être au bord de la piste. Mais j’étais lycéen, en seconde, et mes périples de photographe de course automobile se limitèrent à la Course de côte de Saint-Germain – sur – Ille où les plus grosses Porsche engagées étaient des 911 groupe 4.

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Mais je me souviens  comme si c’était hier des 917 longues conçues pour atteindre les 400 km/h dans les Hunaudières. Je me rappelle la pole réussie par Vic Elford avec l’auto du Team Martini et le train d’enfer mené en début de course par Pedro Rodriguez sur la voiture aux couleurs Gulf engagée par John Wyer. Finalement, la course ne réussit pas aux 917 version longue. Elles abandonneront toutes, laissant leurs sœurs plus traditionnelles aux commandes de la course. La Martini pilotée par Helmut Marko et Gisj Van Lennep l’emportera devant la Gulf de Richard Attwood et Herbert Müller.

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Les Ferrari 512 sont battues. Le cheval cabré est passé à la moulinette. Haché menu, cuit comme dans un plat de lasagnes. Le meilleur poids lourd du monde, c’est toujours Porsche.

 

Les GT aussi

 

Un des intérêts de l’endurance réside dans le mélange de voitures très différentes. Les GT aussi mènent leur course et elle se révèle aussi acharnée que la lutte pour la victoire au général.

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En 1971, une meute de Porsche 911 affrontait deux Chevrolet Corvette Stingray affutées. Celle de Jean-Claude Aubriet – Jean-Pierre Rouget (ci-dessus) et celle de Marie-Claude Beaumont Charmasson  - Henri Greder.

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Les Corvette ne  virent pas la ligne d’arrivée. La victoire en GT revint à Raymond Touroul – André Anselme sur Porsche (sixièmes au général, un bel exploit). J’en étais ravi. Raymond Touroul courait aussi dans d’autres disciplines, notamment la course de côte. Je l’avais vu et photographié à la CC de Saint-Germain sur Ille dont il était un des pilotes les plus en vue.

Vous pouvez également me retrouver sur http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/ et http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/

QUELQUES LIENS A SUIVRE

 

Belles de course : les Porsche 917 (nombreuses photos des versions longues)

http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/06/06/belles-de-course-les-porsche-917.html

 

Un polar dans l’univers des 24 Heures du Mans, ça existe et c’est moi qui l’ai fait ; pour en savoir plus, cliquez sur

http://sebsarraude.tumblr.com/post/23431276990/chicanes-et-derapages

 

Polars sports et légendes, un blog qui parle de polars, de légendes… et de course automobile

http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/

 

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Thierry Le Bras

Commentaires

  • Bonjour !

    Cet article intéressant me replonge dans mon adolescence et je vous en remercie. Toutefois, quand vous évoquez les Ferrari 512 (une S et des M), vous omettez de préciser que, malgré tout, celle de l'Escuderia Montjuich fut pointée en tête au coeur de la nuit avec Juncadella et Vaccarella.

    Bien sportivement ! Philippe Vogel

  • C’est vrai, mais très brièvement. La voiture ne passera pas sous le drapeau à damier et au final, la première Ferrari terminera à 31 tours soit 417 km de la Porsche Martini des vainqueurs.

    Je me souviens encore de cette édition courue à une époque où j’étais encore lycéen. Je l’ai suivie à la télévision et à la radio sans pouvoir être au bord de la piste. J’étais ravi que Porsche l’emporte bien qu’un peu déçu que ce ne soit pas une des versions longues qui gagne. J’aurais été fou de joie de voir Larrousse – Elford ou Rodriguez – Oliver sur la plus haute marche du podium, mais j’appréciais aussi Marko et Van Lennep.

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