Benjamin Bouloud et Yoann Bonato
Yoann Bonato ne peut pas s’empêcher de claquer des temps dès qu’il touche un volant. Peu importe la monture pourvu que le pilote ait du talent. Or, du talent, Yoann en possède à revendre. Depuis deux ans, nous l’avons vu au volant de Citroën C2 R2, d’une Citroën Super 1600, d’une Skoda Octavia WRC et d’une Suzuki Swift Rally Cup. Avec chacune de ces montures, il a signé de superbes chronos. Les victoires de catégories et même au scratch se sont enchaînées. Toujours avec Benjamin Bouloud à ses côtés. Car Yoann et Benjamin, c’est un peu comme Sébastien Loeb et Daniel Elena, une paire de vrais amis qui gagnent ensemble. Ensemble justement, ils ont remporté la Suzuki Rally Cup 2008. Ensemble, ils disputeront le Championnat du monde Junior WRC 2009 avec une Suzuki Swift Super 1600. La station des Deux Alpes d’où est originaire Yoann a aidé au montage de ce programme. Espérons qu’il se concrétisera par de nombreuses victoires et, pourquoi pas, Yoann et Benjamin le méritent, par le titre Junior WRC en fin de saison.
Yoann est un spécialiste du rallye. Impossible de savoir pour le moment s’il se testera un jour dans une autre discipline. Il a de toute façon des challenges en rallye à remporter avant. Mais ces derniers jours, des pilotes de F1 n’ont pas hésité à disputer l’Artic Rallye. Les Finlandais volants, Kimi Räikkönen et Mika Häkkinen, tous deux champions du monde de F1, sont venus en découdre sur les routes enneigées et verglacées du cercle Arctique. Ils se classent respectivement à de très honorables 13ème et 19ème places.
Des pilotes de F1 rallye, c’est rare, mais c’est déjà arrivé par le passé. Pour preuve, cette photo de Jim Clark prise au RAC 1966. Engagé sur une Ford Cortina Lotus, Jim Clark abandonnera, mais il avait signé de jolis chronos avant de quitter le rallye.
Quant aux Mille Miglia, les 1.600 kilomètres parcourus à travers l’Italie à des vitesses ahurissantes, comment les définir autrement que comme un rallye attirant les meilleurs pilotes du monde. Ici, Stirling Moss et son navigateur Denis Jenkinson, vainqueurs de l’édition 1955.
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Thierry Le Bras