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  • ROUTE DU RHUM

    Ce texte ne constitue pas une incitation à boire. Sinon, il s’intitulerait « Un p’tit rhum pour la route ».

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    Car un blog dédié à un pilote automobile, fût-il un personnage de fiction comme David Sarel, le héros des romans de Thierry Le Bras publiés aux Éditions Astoure, se doit de prôner une conduite responsable sur la route. Or, éviter de conduire sous l’emprise de l’alcool fait partie des comportements à recommander pour limiter les risques d’accident.

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    La Route du Rhum, ce n’est pas une virée de bar en comptoir à la recherche du meilleur Ty-punch de la rue de la soif, mais la reine des courses transatlantiques, l’épreuve qui mène les concurrents de Saint-Malo à Pointe à Pitre, seuls sur leurs monocoques ou leurs multicoques. La Route du Rhum est née en 1978. Une date qui rappellera une autre naissance aux amateurs d’horizons lointains, celle du Paris-Dakar. Un vent d’aventure soufflait alors sur une société qui oscillait entre aspiration à la liberté et tranquillité ennuyeuse d’un pays aseptisé et traumatisé par la seule idée de risque.

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    A ceux qui s’étonneraient de l’évocation d’une course au large sur un blog consacré à un pilote automobile, je répondrai que pilotes et skippers partagent les mêmes méthodes de travail, les mêmes aspirations, la même volonté de se dépasser. Laurent Bourgnon, double vainqueur de la Route du Rhum, n’évoque-t-il pas le terme pilotage lorsqu’il décrit l’action du skipper sur les multicoques modernes ? Les commentateurs ne comparent-ils pas les 60 pieds modernes, monocoques comme multicoques, à des Formule 1 des mers ? Je reviendrai sur ces thèmes durant le déroulement de la Route du Rhum.

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    La Route du Rhum s’accompagne d’animations permanentes sur les quais de Saint-Malo. Ainsi, le village de la course, quai Duguay Trouin, accueille de nombreux exposants jusqu’au dimanche 29 octobre. Parmi eux, les Éditions Astoure ((cf : http://astoure.site.voila.fr ), où sont publiés les romans de Thierry Le Bras, l’auteur des Aventures de David Sarel.

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    Le troisième roman de la série est disponible. Il s’intitule Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans. Les lecteurs amateurs de voile découvriront que David et ses proches conseillent les skippers (de fiction) André Lebreton et Florian Manac’h. Ils apprendront que Stéphane Larivière, avocat associé avec David et Éric, est un aussi un coureur au large qui a disputé la Solitaire du Figaro et rêve de Route du Rhum

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    RENDEZ-VOUS CETTE SEMAINE SUR LE STAND DES ÉDITIONS ASTOURE DANS LE VILLAGE DE LA ROUTE DU RHUM OÚ VOUS POURREZ RENCONTRER THIERRY LE BRAS ET LES AUTRES AUTEURS DE LA MAISON !

  • Thierry Le Bras dédicace à La Gacilly

    Le samedi 21 et le dimanche 22 octobre à La Gacilly, Thierry Le Bras dédicacera ses trois romans :

    - CIRCUIT MORTEL A LOHÉAC,

    - FAITS D’ENFER A CARNAC,

    - CHICANES et DÉRAPAGES de Lorient au Mans.

                Dans le premier et le troisième roman, qui intègrent des scènes de sport automobile, des personnages réels qui habitent à proximité de La Gacilly apparaissent aux côtés des héros de fiction, notamment Denis Vaillant, Stéphane Dréan (le pilote du Team Hervieux), Bruno Lebédel qui a consacré beaucoup d’énergie à l’organisation du Rallye du Pays de Vannes, Didier Caradec, Guénaël Desnos, Yannick Glet… et d’autres pilotes qui se sont mis en évidence dans l’Ouest tels que Caty Caly, Bastien Brière et Julien Mouthon.

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                Ces trois livres mettent en scène un personnage récurrent, David Sarel, à la fois avocat et pilote automobile. David est un personnage attachant que ses fonctions et son histoire familiale mettent en danger permanent. Il doit notamment faire face à l’hystérie haineuse d’une marâtre sans scrupules, assoiffée d’argent, qui affirme souhaiter sa mort depuis qu’elle a réussi à se faire épouser par son père. Le passé sulfureux de cette horrible femme lui procure des complicités dangereuses. D’autres ennemis menacent David qui, en sa qualité d’avocat, doit dénouer des affaires délicates et se trouve au centre d’intérêts colossaux.

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                Pour vous entretenir avec Thierry Le Bras, auteur des Aventures de David Sarel, rendez-vous au Salon du savoir-faire gacillien, à la salle des fêtes de La Gacilly :

                - samedi 21 octobre de 14 heures à 19 heures ;

                - dimanche 22 octobre de 10 heures à 19 heures.

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    Les Aventures de David Sarel, le héros de fiction des romans policiers écrits par Thierry Le Bras sont publiées aux Éditions Astoure ((cf : http://astoure.site.voila.fr ).

  • Julien Mouthon, pilote réel et personnage de roman

                A seize ans, Julien a surpris le monde du Rallycross en devenant le plus jeune pilote de l’histoire de cette discipline. Une fois sur la piste, le jeune Mouthon se transforme en fauve S’il est un pilote qui mérite le qualificatif d’espoir, c’est bien lui !

                2006 a marqué une transition dans la carrière sportive de Julien Mouthon. Ce fut l’année du bac. Faute de budget suffisant pour disputer la saison dans de bonnes conditions, Julien s’est montré raisonnable. Il n’a pas couru les sponsors aux dépens de ses études. Il s’est accordé une année de pause pour mieux repartir en 2007.

                Mais Julien Mouthon a tout de même trouvé un volant cette année. Dans Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans, le dernier thriller de Thierry Le Bras publié aux Éditions Astoure ( http://astoure.site.voila.fr ), à défaut de courir dans une vraie voiture, il participe fictivement à la course du centenaire disputée en prologue aux 24 Heures du Mans. Julien y partage le volant d’une MG TF Course 1954 avec Fabien Trélor (personnage de fiction, lui), le plus jeune des cousins de David Sarel, héros récurrent des romans de Thierry Le Bras.

                Dès 2007, Julien Mouthon reprendra le volant d’une vraie voiture de course. Il le mérite. Il a le talent pour signer de superbes performances. Le portrait qui suit n’est pas une fiction.

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                « Depuis tout petit, j’adore les voitures, explique Julien. Un jour, j’ai entendu Schumacher dire qu’il avait commencé par le kart. J’avais sept ans. J’ai embêté mes parents jusqu’à ce qu’ils m’amènent sur une piste. »

                Alain, le père du pilote en herbe, pense qu’une fois au volant, son fils aura peur. Erreur ! Dès l’année suivante, Julien prend le départ de sa première course. En 2000, il termine sixième du Championnat de France cadets après s’être imposé dans une manche.

                Le hasard l’oriente vers l’automobile alors qu’il n’a que seize ans. La famille Chesnau qui le suit s’intéresse au Rallycross. Julien et son père se laissent convaincre. En 2003, la dérogation pour courir avant le permis obtenue, il débute en Challenge Saxo.

                En 2004, il s’engage en D4, toujours avec la Saxo qui a gagné une préparation complète. « Je m’attendais au pire en arrivant à Châteauroux pour ma première course. En fait, je me suis retrouvé en Finale C. »

                Formé à la dure école du kart, Julien progresse vite. Si deux problèmes moteurs et une rotule cassée lors d’un accrochage en finale lui coûtent des résultats, il réalise un sixième temps de manche à Essay et un cinquième temps à Dreux.

                2005 doit concrétiser sa montée en puissance. De fait, il réalise quelques superbes performances avec sa modeste Saxo, notamment un deuxième temps en D4 sur piste mouillée lors de la seconde manche à Faleyras. Puis il se classera second de la Finale C. A Lunéville, il participe à la finale B. Malheureusement, un problème de radiateur le contraint à finir au ralenti. A Kerlabo, il remporte une manche sur piste humide. Contrairement à ses adversaires, Julien a l’audace de monter les slicks. La voiture est délicate à amener, mais le pilote fait la différence !

                Les choses se passent moins bien à Lavaré où il se fait sortir par un  pilote qui a oublié sa tête à la maison. La caisse est vrillée. La Citroën « va marcher moins bien après, forcément », comme aurait dit Bourvil. Qu’importe, Julien a montré qu’avec une petite auto, il pouvait s’inviter dans la cour des grands.

                Pour 2007, il disposera d’une caisse neuve. La boite de vitesses sera refaite. Le moteur, quant à lui, donne pleine satisfaction.

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                Combatif et adroit, très mûr pour son âge, gageons que Julien Mouthon ne tardera pas à monter sur les podiums des Rallycross avant de devenir peut-être, dans quelques années, pilote professionnel, de s’essayer au rallye et au circuit afin d’égaler les palmarès des pilotes de fiction qu’il côtoie dans Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans ! Il ne manque que le soutien de quelques sponsors.