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  • SOUVENIRS DU MANS : 1965 (2)

    SOUVENIRS DU MANS 1965 (2) :

    « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans »,

    la troisième aventure de David Sarel écrite par Thierry Le Bras, sera bientôt disponible. Rappelons que ce livre sera préfacé par Bastien Brière, pilote automobile qui a participé plusieurs fois aux 24 Heures, et que le lecteur rencontrera au fil des pages plusieurs autres pilotes et acteurs réels du monde de la course, notamment Caty Caly, Denis Vaillant, Stéphane Dréan, Didier Caradec et Julien Mouthon. Mais en attendant de découvrir ce roman, les personnages de l’univers de David Sarel vont évoquer sur ce blog quelques anecdotes relatives aux 24 Heures.

    SUITE DU TEXTE MIS EN LIGNE LE 7 OCTOBRE 2006

                Cette année 1965, les 24 Heures du Mans se déroule les 19 et 20 juin. Grand-père Victor a décidé d’organiser quelque chose de spécial pour son petit fils et son copain.

                - Je vais transformer la salle à manger et le salon en mini-circuit des 24 Heures, a-t-il annoncé à Régine quelques jours plus tôt.

                Habituée aux sympathiques excentricités de son compagnon, Régine n’a pas protesté. Elle s’est contentée de lui demander de préciser son idée.

                - Je vais leur monter dans le séjour une piste proche de celle du Mans à partir de leurs Scalextric. J’achèterai d’autres éléments de pistes s’ils n’en ont pas assez. Ils vont inviter deux copains. Comme ça, Éric et Freddy formeront une équipe et les deux autres une autre.

                - Prévois des pièces de rechange s’il y a de la casse, a conseillé Régine.

                Le samedi midi, tout était prêt lorsque Éric, Freddy, André Lebreton et Stéphane Paulin arrivèrent à l’appartement de la rue du Maréchal Foch à Lorient. Aujourd’hui encore, Éric et Freddy se souviennent de ce fabuleux week-end.

                - Non seulement mon grand-père avait monté une piste dans le séjour, se souvient Éric, mais il avait déménagé le salon pour installer un mini paddock. Il avait construit deux répliques de remorques de camions ateliers (sans les roues quand même) en contre-plaqué et en carton. Celle de notre équipe était peinte en bleu et blanc, et celle de nos copains en rouge. Il fait dire que Freddy et moi, nous étions pour Ford alors que nos copains préféraient Ferrari. Les répliques étaient à peu près de la taille de tentes canadiennes. Le jour, elles étaient censées nous servir d’atelier. La nuit, nous avons dormi dedans sur des matelas pneumatiques.

                Sur la piste du circuit électrique, Éric et Freddy pilotent une AC Cobra. Leurs copains André et Stéphane héritent d’une Ferrari GT.

                - Mon grand-père avait tout organisé, précise Éric. Nous disputions une manche d’un quart d’heure toutes les deux heures de 17 heures à 23 heures, puis de 9 heures à 15 heures. les pilotes se relayaient au milieu de chaque manche et nous profitions de l’arrêt pour changer de côte de la piste. Cela nous laissait le temps de suivre les reportages télévisés et radiophoniques consacrés à la course. De temps en temps, nous allions aussi jouer au ballon et au badminton dans la cour derrière l’immeuble. Freddy et moi étions assez passionnés pour passer tout le  week-end à ne nous occuper que de voitures, qu’elles soient grandes ou petites, mais nos camarades n’auraient sans doute pas apprécié.

    « Nous avons passé un super week-end. Bien sûr nous avons gagné. Nous étions beaucoup plus entraînés au pilotage de mini-bolides que Stéphane et André.

    Et la vraie course, direz-vous ? Éric s’en souvient encore.

                - Nous étions en plein duel Ford – Ferrari. L’ambiance était très chaude entre les deux marques. La bagarre dépassait la simple rivalité sportive. Ford avait voulu acheter Ferrari. Henry Ford II lui-même croyait l’affaire dans la poche. Mais les négociations avaient capoté, sans doute parce qu’Enzo Ferrari, le Commendatore, voulait rester le patron de l’activité compétition alors que Ford entendait la contrôler. Il se disait aussi qu’Enzo Ferrari n’avait jamais voulu vendre à Ford. Il se serait contenté de susciter une offre qui donnait un prix à sa marque, un prix qu’il demandera à FIAT s’il avait trop besoin d’argent pour maintenir son écurie au sommet. En tous les cas, à Détroit, Henry Ford II avait décidé qu’il écraserait Ferrari au Mans. Henry Ford voyait rouge à cause de Ferrari !

    « Ce n’était qu’une question de temps. Ford gagnerait dans la Sarthe, soit dès 1965, soit douze mois plus tard. Pour l’heure, 6 GT 40 dont 2 à moteurs 7 litres allaient affronter 3 Ferrari 330 P2 officielles, 2 365 P2 confiées à des écuries privées, et 5 250 LM privées. Avantage à Ford aux essais et en début de course. La première Ferrari se fait même voler la vedette par la Maserati de Jo Siffert. Mais au bout de 6 heures de ronde, il ne reste plus de Ford. Elles ont toutes succombé à des problèmes mécaniques, boite, embrayage, joint de culasse… Les choses ne vont pas beaucoup mieux à la Scuderia. Les P2 sont à leur tour victimes d’avaries, de telle sorte que le jour se lève sur un duel de Ferrari 250 LM privées. Jochen Rindt et Masten Gregory sauveront finalement l’honneur de Maranello alors que personne ne les voyait sur le podium compte tenu de la différence de performances entre leur modeste 250 LM et les prototypes officiels. En GT, la Ferrari 275 GTB des Belges Mairesse et Beurlys l’emportent, suite à une hécatombe ayant frappé les fabuleuses Cobra.

    «  Mais Ford avait bousculé le cheval cabré. Dès l’année suivante, les Ferrari céderaient lors de la partie de bras de fer engagée par leur adversaire américain doté de moteurs musclés et suffisamment résistants cette fois.

    A suivre… Bientôt, les souvenirs d’Éric et Freddy au Mans 1968…

    Au cas où vous ne connaîtriez pas encore David Sarel, le héros de fiction des romans policiers écrits par Thierry Le Bras et publiés aux Éditions Astoure ((cf : http://astoure.site.voila.fr ), il n’est bien sûr pas trop tard pour découvrir les deux premiers romans de la série, Circuit mortel à Lohéac et Faits d’enfer à Carnac.

  • SOUVENIRS DU MANS : 1965

    « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans »,

    la troisième aventure de David Sarel écrite par Thierry Le Bras, sera bientôt disponible. Rappelons que ce livre sera préfacé par Bastien Brière, pilote automobile qui a participé plusieurs fois aux 24 Heures, et que le lecteur rencontrera au fil des pages plusieurs autres pilotes et acteurs réels du monde de la course, notamment Caty Caly, Denis Vaillant, Stéphane Dréan, Didier Caradec et Julien Mouthon. Mais en attendant de découvrir ce roman, les personnages de l’univers de David Sarel vont évoquer sur ce blog quelques anecdotes relatives aux 24 Heures.

    1965. Éric Trélor a 10 ans, et son grand copain Freddy Vivien 13. Les deux garçons se passionnent déjà pour la course automobile. Chaque mois, ils lisent l’intégralité du cahier central de L’Automobile consacré à la compétition. S’ils ne jouent plus aux petites voitures, ils collectionnent les modèles réduits d’automobiles de course et de sport.

    Jim Clark, Bruce McLaren, Lorenzo Bandini, John Surtees, A.J Foyt, Pedro Rodriguez, Dan Gurney, Jochen Rindt et Henri Grandsire sont leurs héros. Ils connaissent les bandes dessinées de Michel Vaillant par cœur.

                Freddy ne se pose pas de questions sur son avenir.

                - Je serai pilote, assure-t-il à qui veut l’entendre. Je gagnerai les 24 Heures du Mans, le Rallye de Monte-Carlo, le Grand Prix de Monaco, les 500 miles d’Indianapolis et plein d’autres courses.

                Éric hésite. La course l’attire. Mais il n’est pas certain que le rêve se concrétise.

                - Je ferai de la compétition, même si je fais aussi un autre métier pour gagner ma vie, promet-il.

                Les deux copains s’imaginent 10 ans plus vieux. Ils partageront le volant d’un prototype fabriqué dans les ateliers de grand-père Victor à Lanester. Leur prototype, animé par un gros moteur V 8 Ford ou Chevrolet tiendra la dragée haute aux Ferrari, Ford, Lola, Porsche et Maserati.

                Victor est le grand-père d’Éric. Il adore son petit fils en qui il se reconnaît à son âge. Né avec le siècle, grand-père Victor exploite une entreprise qui fabrique des remorques et des plateaux. Il se plonge dans les rêves d’Éric et de Freddy et n’exclut pas de leur assembler une voiture de course dans quelques années. A cette époque, de nombreuses automobiles de compétition voient le jour dans les ateliers d’artisans. Alors, pourquoi pas chez le grand-père Victor ?

                D’autant que grand-père Victor n’est pas ignare en matière compétition. Il partage depuis une dizaine d’années la vie d’une jeune femme qui court. Cette année, Régine, sa compagne, pilote avec brio une Ford Cortina Lotus en course de côtes et en rallye. Elle fascine Éric et Freddy, non seulement par sa beauté, mais aussi par son talent de pilote.

    - Incroyable de la voir sortir du premier droite de Pluméliau en dérapage avec la roue avant droite qui lève, s’enthousiasme Éric.

                - Comme quand elle a piqué une BM au freinage du 90 droite sur le circuit d’Escoublac, enchérit Freddy. Le mec à la BM doit encore se demander ce qui lui est arrivé !

                Naturellement, Éric et Freddy conduisent déjà. En cachette. Sur les petits chemins dans la région de Plouhinec, Gâvres et Le Magouër. Grand-père Victor leur apprend sur l’Austin qu’utilise Régine au quotidien. Le jeudi après-midi, grand-père Victor insiste pour prêter sa DS 21 Injection à sa compagne. Lui, il prend la Mini. Il laisse l’atelier à la garde du contremaître et disparaît deux heures avec les gamins. Éric et Freddy reviennent de cette virée hebdomadaire avec des yeux pétillants de joie. Il s’agit d’un secret entre grand-père Victor et eux. Ancien héros de la résistance, grand-père Victor sait ce que garder un secret veut dire. Désireux se montrer dignes de lui, les gamins se feraient couper en rondelles plutôt que le trahir.

    A suivre…

    Au cas où vous ne connaîtriez pas encore David Sarel, le héros de fiction des romans policiers écrits par Thierry Le Bras et publiés aux Éditions Astoure ((cf : http://astoure.site.voila.fr ), il n’est bien sûr pas trop tard pour découvrir les deux premiers romans de la série, Circuit mortel à Lohéac et Faits d’enfer à Carnac.

  • BIENTÔT LA TROISIEME AVENTURE DE DAVID SAREL

    BIENTÔT LA TROISIÉME AVENTURE DE DAVID SAREL

    David Sarel est un personnage de fiction. Il a deux passions, la course automobile et son métier d’avocat. Entouré d’un groupe de proches solidaires et sûrs, le Clan Vivia, il doit aussi faire face aux attaques sournoises d’ennemis irréductibles.

    Ses aventures sont rapportées dans les thrillers écrits par Thierry Le Bras. Le suspense y est permanent. Mais jamais encore, David n’avait couru de tels dangers que dans ce troisième livre.

    Dans cette aventure, intitulée Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans, David va participer au Championnat LMS et aux 24 Heures du Mans. De nombreux événements vont venir perturber la saison sportive de David qui pilote cette saison une Vivia Super GT. Qui veut à nouveau la peau du Clan Vivia ? La marâtre de David et certains adversaires de ses clients seraient-ils les auteurs des menaces et des actes de malveillance qui le visent ? De vieilles haines et un terrible procès d’assises créent une atmosphère très lourde autour de l’avocat – pilote.

    Que ceux qui ne se passionnent pas pour la compétition automobile se rassurent. L’atmosphère psychologique du livre les captivera.

    Et que ceux qui aiment la course se réjouissent. Ils retrouveront l’atmosphère enfiévrée des circuits. Ils croiseront aussi des pilotes et acteurs réels du monde de la course qui se mêlent à cette intrigue. Bastien Brière, auteur de la préface, joue un rôle important en sa qualité de premier pilote du prototype Vivia dans le scénario. Caty Caly, pilote automobile reconnue et fondatrice avec Moundir de la marque de vêtements de fitness Calymoun, apparaît aussi au volant d’une Vivia GT qu’elle pilote avec brio. Les supporters et amis de Denis Vaillant, Stéphane Dréan, Didier Caradec et Julien Mouthon les suivront au fil des pages.

    Que les plus impatients consultent les archives de ce blog. Ils trouveront de nombreux textes qui évoquent des anecdotes concernant David Sarel et le Clan Vivia. Au mois de juin par exemple, les texte intitulés J – x rapportent l’ambiance au bord du circuit du Mans…

    Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans arrivera en librairie au cours de la seconde quinzaine de novembre. Mais vous pouvez vous le procurer avant en venant aux salons et séances de dédicaces auxquels participe Thierry Le Bras, notamment les 24 Heures du livre du Mans les 14 et 15 octobre prochains. A cette occasion, Bastien Brière, pilote automobile qui a écrit la préface, dédicacera le roman avec son auteur.

    Au cas où vous ne connaîtriez pas encore David Sarel, le héros de fiction des romans policiers écrits par Thierry Le Bras et publiés aux Éditions Astoure ((cf : http://astoure.site.voila.fr ), il n’est bien sûr pas trop tard pour découvrir les deux premiers romans de la série, Circuit mortel à Lohéac et Faits d’enfer à Carnac.