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  • L’AUDI QUATTRO de Claude-François JEANNERET

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    Dans la précédente note, j’évoquais l’arrivée sur les courses de côtes des voitures du groupe GT Spécial. Dans l’attente de ces monstres survitaminés, je vous invite aujourd’hui à un petit flash-back sans quitter l’univers de la côte.

    Durant les années 70, 80 et au début des années 90, le Suisse Claude-François Jeanneret fit partie des grands animateurs du Championnat d’Europe de la montagne. Il disposait toujours de voitures exception, BMW groupe 5, BMW M1, Audi Quattro S2, Ford Sierra Cosworth groupe A.

    De 1984 à 1987, Caude-François Jeanneret engagea une superbe Audi Quattro S2 groupe B.

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    La voiture était impressionnante d’efficacité et produisait un bruit qui inspirait la puissance avec son moteur turbo.

    Je me souviens d’une anecdote à la course de côte du Mont-Dore 1985. Le tracé commence par une ligne droite de 400 mètres en légère montée avant un double gauche. Les organisateurs avaient placé une cellule de chronométrage avant ce virage, ce qui leur permettait de mesurer et de faire annoncer par les speakers les temps d’accélération des voitures. Après la seconde montée le dimanche, Francis Dosières, qui venait de remporter le groupe A au volant de sa BMW 635 groupe A, descendit à pied au virage dit « la carrière » pour répondre à une interview du speaker installé à cet endroit. Les grosses voitures du groupe B commençaient à monter. Soudain, le speaker annonça le temps de la Quattro de Jeanneret à l’accélération sur les 400 premiers mètres. Il correspondait à ceux des F2 qui se battaient pour le scratch ! Après bien sûr, le poids et l’encombrement de la grosse Audi la pénalisaient dans les parties serrées. Mais à l’accélération en ligne droite, avec ses quatre roues motrices et sa puissance, la Quattro groupe 2 poussait aussi fort qu’une Formule 2.

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    « Francis Dosières est stupéfait », commenta le speaker devant l’expression de surprise qu’exprimait le visage du pilote français en découvrant le potentiel d’accélération de la Quattro. On le serait à moins.

    Thierry Le Bras