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  • THIERRY LE BRAS DEDICACE A RIANTEC

    Le dimanche 19 novembre 2006 au Salon du livre de Riantec, Thierry Le Bras , qui a passé son enfance dans la région lorientaise, dédicacera ses trois romans :

    - CIRCUIT MORTEL A LOHÉAC,

    - FAITS D’ENFER A CARNAC,

    - CHICANES et DÉRAPAGES de Lorient au Mans.

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                Ces trois livres mettent en scène un personnage récurrent, David Sarel, à la fois avocat et pilote automobile. Notons que Thierry Le Bras, qui adore la région de Lorient, y a installé son personnage récurrent. David habite à Ploemeur, et il est associé dans un cabinet dont les bureaux sont à Larmor Plage. Quant aux Automobiles Vivia et au Team éponyme, ils sont installés à Kervignac !

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    David Sarel est un personnage attachant que ses fonctions et son histoire familiale mettent en danger permanent. Il doit notamment faire face à l’hystérie haineuse d’une marâtre sans scrupules, assoiffée d’argent, qui affirme souhaiter sa mort depuis qu’elle a réussi à se faire épouser par son père. Le passé sulfureux de cette horrible femme lui procure des complicités dangereuses. D’autres ennemis menacent David qui, en sa qualité d’avocat, doit dénouer des affaires délicates et se trouve au centre d’intérêts colossaux.

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                Pour vous entretenir avec Thierry Le Bras, auteur des Aventures de David Sarel, rendez-vous dimanche prochain au Salon du livre de Riantec, stand des Éditions Astoure.

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    Les Aventures de David Sarel, le héros de fiction des romans policiers écrits par Thierry Le Bras sont publiées aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ).

  • SOUVENIRS DU MANS : 1968 (4)

    « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans »,

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    la troisième aventure de David Sarel écrite par Thierry Le Bras, sera disponible le 15 novembre. Rappelons que ce livre est préfacé par Bastien Brière, pilote automobile qui a participé plusieurs fois aux 24 Heures, et que le lecteur rencontrera au fil des pages plusieurs autres pilotes et acteurs réels du monde de la course, notamment Caty Caly, Denis Vaillant, Stéphane Dréan, Didier Caradec et Julien Mouthon. Dès à présent, les personnages de l’univers de David Sarel vont évoquer sur ce blog quelques anecdotes relatives aux 24 Heures.

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    Suite des textes mis en ligne depuis le 7 novembre

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                - Déjà à cette époque, les 24 Heures du Mans se déroulaient dans une ambiance très particulière, poursuit Éric. C’était la fête de l’automobile.

    « Dès le début de la matinée, la parking commença à se remplir. Nous ne prêtions pas beaucoup d’attention aux véhicules que nous croisions quotidiennement. A cette époque, les Peugeot 404, 504, Renault R 16, Citroën DS, Simca 1500, Opel Rekord et Ford Taunus constituaient l’essentiel des véhicules un peu au-dessus de la moyenne. Les Renault 4L, R8 et R 10, les Citroën 2 cv et Ami 6, les Simca 1000, les petites Fiat 500, 600 ou 850, recueillaient les suffrages des acheteurs plus modestes. Tous ces modèles étaient fortement représentés sur le parking car la course attire des personnes venues de tous les horizons. Mais nous nous intéressâmes surtout aux voitures sortant de l’ordinaire, celles qui ne circulaient pas souvent dans nos petites villes de province. Et nous ne fûmes pas déçus. Car si nous voyions assez souvent des R 8 Gordini, des Alfa Roméo, des BMW ou des Cooper, peu de Ferrari, de Maserati, de Mercedes 280 SL cabriolets, de Porsche 911, de Lotus, d’Austin Healey, d’Aston Martin ou de Jaguar Type E venaient croiser à Avranches ou à Larmor Plage. Nous vîmes même des AC Cobra, aussi monstrueuses en vrai qu’en photo !

                « Au milieu de la matinée, nous sommes allés faire un tour au-dessus des stands. Nous surplombions les bolides qui allaient en découdre sur la piste quelques heures plus tard.

                « La course promettait d’être disputée. 1968 marquait l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation. Finis les monstres de 7 litres de cylindrée engagés par Ford les années précédentes, tout comme les protos à moteur V12 4 litres de Ferrari. Désormais, la cylindrée des prototypes était limitée à 3 litres, et celle des Sport – voitures construites au moins à 50 exemplaires - à 5 litres. Résultat, les Ford MK II et MK IV ainsi que les Ferrari P3 et P4 étaient bonnes pour le musée. En désaccord avec les décisions de la Fédération Internationale, Enzo Ferrari boudait Le Mans.

                « La lutte pour la victoire semblait devoir opposer Ford et Porsche. Plusieurs écuries privées, dont celle de John Wyer, engageaient des GT 40 5 litres en catégorie Sport. Face à elles, les Porsche 908 s’affirmaient comme de redoutables rivales. Pour notre part, nous éprouvions un faible pour les Alpine A 220 V8 3 litres, d’autant que nous suivions les performances de leurs pilotes, Mauro Bianchi, Gérard Larrousse, Henri Grandsire, Patrick Depailler, Jean-Pierre Jabouille, Jean Guichet… Nous observâmes avec curiosité la Matra 630 V12 de Johnny Servoz Gavin et Henri Pescarolo, sans oublier les petites Alpine A 210 1300 cm3 qui viseraient la victoire à l’indice énergétique et à l’indice de performance, ni les prototypes Alfa Roméo 2 litres dont la coupe agressive nous plaisait beaucoup.

                Nous étions fous de joie de voir de près les bolides que nous admirions dans les magazines.

    A SUIVRE

  • SOUVENIRS DU MANS : 1968 (3)

    « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans »,

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    la troisième aventure de David Sarel écrite par Thierry Le Bras, sera disponible le 15 novembre. Rappelons que ce livre est préfacé par Bastien Brière, pilote automobile qui a participé plusieurs fois aux 24 Heures, et que le lecteur rencontrera au fil des pages plusieurs autres pilotes et acteurs réels du monde de la course, notamment Caty Caly, Denis Vaillant, Stéphane Dréan, Didier Caradec et Julien Mouthon. Dès à présent, les personnages de l’univers de David Sarel vont évoquer sur ce blog quelques anecdotes relatives aux 24 Heures.

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    SUITE DES TEXTES MIS EN LIGNE LES 7 et 9 NOVEMBRE 2006

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                - Enfin, le grand jour arriva ; raconte Éric. Nous étions le vendredi 26 septembre. J’étais en classe de troisième dans un collège d’Avranches à cette époque, mes parents ayant décidé de vendre leur bijouterie de  Lorient pour en acheter une autre à Avranches deux ans plus tôt.

                « A 17 heures 30, la DS 21 de grand-père Victor s’arrêta devant la maison avec Régine au volant et mon grand-père à la place du co-pilote. Ils arrivaient de Lorient. Je mis mon sac à dos dans le coffre et m’assis derrière à côté de Freddy. Régine démarra en trombe sous l’oeil réprobateur de ma sœur qui la détestait cordialement et n’acceptait même pas de lui adresser la parole.

                « Les conditions de circulation de cette époque n’avaient rien à voir avec celles d’aujourd’hui. Les routes étaient moins encombrées, la vitesse était libre sur la plupart des axes. Les contrôles, lorsqu’ils existaient, se produisaient le plus souvent en agglomération et s’effectuaient par chronométrage entre deux fils distants d’un kilomètre. Dès lors qu’on connaissait l’astuce, il suffisait de freiner après le premier fil de façon à respecter la vitesse moyenne avant le second fil.

                « Ce système donnait lieu à des plaisanteries qui nous faisaient beaucoup rire. Régine, qui détestait les contraintes routières, s’amusait à piler sur les fils lorsqu’elle en repérait. La plupart du temps, le fil cassait. Lorsqu’un gendarme l’arrêtait, elle affichait une mine contrite et prétextait qu’elle avait cru voir un serpent. Elle avait lu qu’une femme pilote professionnelle s’amusait à ce jeu et le reproduisait. Jamais un membre des forces de l’ordre ne l’a verbalisée…

                « Nous ne vîmes pas de fil entre Avranches et Le Mans. Le trajet ne dura pas longtemps. La DS 21 était une excellente voiture, rapide et confortable. Les sièges en cuir et la suspension spécifique des DS donnaient l’impression de voyager dans un salon, même quand le compteur indiquait une vitesse supérieur à 180 kilomètres à l’heure.

                « Arrivés au Mans, nous nous dirigeâmes d’abord vers le Parking rouge où grand-père Victor avait réservé deux places numérotées l’une derrière l’autre. Il était prévu que Régine et Victor dormiraient dans la voiture (les sièges couchettes étaient confortables) tandis que Freddy et moi, nous nous installerions sous la tente. Nous montâmes rapidement notre canadienne sur un des emplacements pendant que mon grand-père plantait des piquets autour de l’autre afin d’éviter qu’un autre véhicule ne puisse s’y garer.

                « Puis mon grand-père nous amena dîner en ville, dans un restaurant place des Jacobins dont je ne me souviens plus le nom aujourd’hui. Par contre, je me rappelle que la cuisine y était excellente. Nous espérions y apercevoir des pilotes connus. Hélas, aucun des champions que nous admirions ne vint prendre place à une table voisine.

                « Nous rentrâmes au Parking rouge vers 23 heures. Quelques gouttes de pluie commençaient à tomber. Il ne faisait pas très chaud sous la tente mais il ne nus serait pas venu à l’idée de nous plaindre. Nous étions trop contents d’être là. D’ailleurs, une fois installés dans nos sacs de couchage, nous n’avions plus froid. Après avoir éteint la lampe électrique, nous discutâmes encore un moment avant que le sommeil nous gagne…

    A SUIVRE