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L'AMOUR DE LA COURSE

         La F1 fait partie intégrante de l’univers de David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

         Freddy Vivien, un des héros de Circuit mortel à Lohéac, fut un des pilotes de Formule 1 les plus brillants de sa génération (il est né en 1952 et remporta plusieurs titres de Champion du monde). Le lecteur observera que héros de fiction issus du Clan Vivia et pilotes réels se mêlent dans l’univers des Aventures de David Sarel. Freddy répond ici une nouvelle fois aux questions du journaliste Sébastien Ménier, un personnage qui jouera un rôle important dans les prochains épisodes des Aventures de David Sarel.

SM : La course automobile a beaucoup évolué depuis tes débuts. Quel bilan tires-tu des changements intervenus ?

FV : Je te répondrai d’abord au niveau de la Formule 1. Je soulignerai un poste positif, celui de la sécurité. Les F1 contemporaines sont devenues très sûres. Rien à voir avec les monoplaces que nous pilotions dans les années 70 et 80. Tu te rends compte qu’à l’époque, nos pieds étaient devant l’axe des roues sans aucune cellule de protection. Ceux, comme moi, qui ont terminé leur carrière sans blessure sont des miraculés. Maintenant, les accidents graves sont devenus plus rares. Le pouvoir sportif a bien réagi après le décès d’Ayrton Senna. Cependant, il faudra toujours rester vigilent. Pour le reste, mon appréciation sera plus nuancée.

SM : Par exemple ?

FV : La F1 demeure un spectacle de grande qualité. Il reste des pilotes exceptionnels, à la personnalité attachante, dans le milieu. Je pense bien sûr à Damien Brémant, mais aussi à Kimi Raïkkönen, à Nico Rosberg, à Nick Heidfeld. Mais certains se prennent trop au sérieux. Ils s’éloignent de leurs supporters, des journalistes, jouent les stars inaccessibles, ne saluent même plus les journalistes quand ils les rencontrent le matin dans les couloirs de l’hôtel. Comment aimer un pilote comme Schumacher qui triche à la première occasion – rappelle toi de Monaco – et méprise ses adversaires – je pense à ses propos ridicules sur Jacques Villeneuve à Montréal ? En plus, les spectateurs ne peuvent plus approcher du paddock ni voir les pilotes de près. C’est dommage.

SM : Comment vois-tu la F1 au cours des prochaines années ?

FV : Elle restera longtemps un univers à part. Les grands constructeurs vont inévitablement y prendre une place de plus en plus importante. Les artisans disparaissent. Leur seule chance de survie est d’apporter leur expérience à des géants de l’automobile. C’est dommage, mais c’est inévitable dans le contexte économique actuel. L’évolution de la technologie génère une augmentation permanente des coûts qui amplifiera forcément le phénomène malgré les efforts du pouvoir sportif.

SM : Des conséquences sur les pilotes ?

FV : Le pilote représente désormais de grandes firmes. Cela lui impose un devoir de réserve, un respect des axes de communication de ses employeurs. Des garçons comme Damien Brémant, Nico Rosberg, Kimi Raïkkönen, Felipe Massa ou Nick Heidfeld l’ont bien compris.

SM : Comment juges-tu l’éviction par l’écurie Mclaren du flamboyant Montoya ?

FV : Amplement méritée. Lorsque j’au vu le pilote colombien percuter Kimi et créer un carambolage monstre à Indianapolis, je me suis dit que ce garçon mériterait de faire la pub de Crétin.fr. Pas le moindre respect de ses adversaires, inconscient des dangers qu’il fait courir aux autres, grossier au point de ne pas s’excuser après le carambolage, il ne méritait pas sa place dans la discipline reine bien qu’il faille lui reconnaître un fameux coup de volant.

(à suivre)

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