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DAVID SAREL ET LE FOOTBALL

LE FOOT, LE FOOT, LE FOOT …

            Chaque week-end ou presque, David Sarel défend la cause du Team Vivia sur les circuits. La semaine, il enlève sa combinaison et revêt sa robe d’avocat pour plaider celle de ses clients. David Sarel est un héros de fiction particulièrement attachant dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

A l’approche de la Coupe du monde de foot, David se doute bien que la ballon rond va éclipser les autres disciplines pendant quelque temps. Pour preuve, quelques extraits des propos échangés ce midi entre David et Sébastien lors d’un déjeuner à la Brasserie Flora Danika sur les Champs Élysées. Il faisait un temps superbe. Les deux hommes s’étaient installés en terrasse.

            - Est-ce que tu comptes regarder quelques matchs de la Coupe du monde ? s’enquit Sébastien.

            - Franchement non. Le foot est le seul sport auquel je n’accroche vraiment pas.

            - Moi non plus reprit Sébastien. Je regarderai peut-être la finale, par devoir professionnel. Un journaliste doit se tenir au courant de tout.

            - Pour ma part, je n’ai même pas regardé la finale en 98. On avait organisé une soirée chez Éric. Nick, Denis, Alain et les autres étaient plantés devant la télé dans le séjour. Éric, Freddy, Arnaud, Fabien et moi, nous nous étions réfugiés dans le jardin. Le plus drôle, c’était que les filles s’intéressaient vraiment au match. Tu aurais entendu Daniéla entraîner ses copines à chaque but, c’était complètement incroyable. Ghislaine, Arielle et Vanessa chantaient aussi. Je me rappelle qu’à un moment, Éric m’a regardé, l’air consterné, en soupirant, même ma femme !

            Sébastien éclata de rire.

            - A la maison, c’était la fête aussi. Mais j’avoue que je me suis laissé entraîner par l’ambiance.

            - Nous aussi, on a passé une bonne soirée, précisa David. Quand on a vu les débordements de joie des autres au deuxième but, on a ouvert le Champagne et on a fait circuler les bouteilles. Simplement, ceux qui n’aimaient pas le foot, moi le premier, l’ont bu dans le jardin. A la fin du match, tout le monde est passé à table et la fête s’est terminée à trois heures du matin.

            - Crains-tu que le foot nuise aux autres événements sportifs au cours des prochaines semaines ?

            - Sans aucun doute. Regarde au niveau de la course auto. Le Grand Prix d’Angleterre va partir à 13 heures au lieu de 14 heures dimanche prochain. Le samedi suivant, les 24 Heures du Mans démarreront à 17 heures. Le foot désorganise tout. Sans compter les rendez-vous. Pendant trois semaines, il faudra gérer les emplois du temps en fonction des matchs, surtout si la France dépasse le premier tour.

            - Tu les vois aller loin ? demanda Sébastien.

            - Je n’en sais rien. Je ne suis pas assez le foot pour avoir une opinion. S’ils vont en finale, tant mieux, ça donnera le moral aux gens. S’ils perdent tout de suite, ça me sera égal. Dans un sens, ce sera mieux pour nos affaires. Comme avocat, je m’occupe des intérêts d’acteurs du milieu du sport auto, de skippers, de gens du show-business et d’une championne de tennis. Alors, si les footballeurs font des exploits, ils vont truster les gros contrats de pub pendant quelques mois. S’ils perdent tout de suite, les publicitaires s’intéresseront davantage aux autres sports. Il faut savoir se montrer pragmatique.

            - Tu as raison, admit Sébastien. Porter les footballeurs au rang de héros ne comporte pas que des avantages. Dans les états majors politiques, les conseillers en communication travaillent aussi sur le problème. Chaque candidat potentiel aux présidentielles se demande comment il surfera sur les résultats de l’équipe de France.

            - L’alliance du foot et de la politique m’a fait rire une fois, plaisanta David. J’ai trouvé un dessin de Jacques Faizant dans un album qui figure en bonne place dans la bibliothèque d’Éric. Tu vois le général de Gaulle arrivant en survêtement et avec un sac de sport sur la pelouse du Parc des Princes. « Décidément dans ce pays, il faut que je fasse tout moi-même », maugrée celui qui était alors Président de la République.

            - Très fort en effet, répondit Sébastien. Tu imagines Chirac dans la même situation ?

            - Non, lui je le vois se réserver pour la troisième mi-temps !

         La morale de l’histoire, c’est que si comme David et Sébastien, vous n’aimez pas le foot, si tous vos proches sont scotchés devant la télé pendant trois semaines, consolez vous en vous plongeant dans la lecture des aventures des héros créés par les auteurs publiés aux Éditions Astoure. Rendez- vous sur http://astoure.site.voila.fr où vous pourrez consulter la liste de tous les titres !

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