à l'occasion des 24 Heures !
Bientôt Le Mans, une des plus belles courses du monde.
Les courses d’endurance se disputent désormais au même rythme qu’un Grand-Prix. Les pilotes n’assurent plus. Ils ne lâchent rien. Dans toutes les catégories, ils attaquent au maximum. Un bon classement est à ce prix. Ne doutons pas que la recherche des limites apportera cette année encore son lot de frayeurs aux concurrents, patrons de teams, commissaires de piste, supporters et spectateurs.
Comme ci-dessus en 2002 à la première chicane des Hunaudières. Un passage hors-piste pour la Ferrari360 Modena de l’équipage Guillaume Gomez – Ryo Fukuda – Laurent Cazenave.
Même les meilleurs commettent parfois des erreurs
En 2006, l’équipe Corvette fait partie des favoris en GT1. La 64 est confiée à l’équipage Magnussen – Gavin – Beretta, des pointures !
Pourtant, la voiture fait ici une sortie dans le gravier au esse Dunlop pendant les essais. Un incident sans conséquences. Le champion danois et ses équipiers mèneront leur course avec brio. Ils s’imposeront en GT1 et finiront 4èmes au scratch derrière les protos Audi.
La Ferrari 550 GTS Maranello engagée par Larbre Compétition pour l’équipage Bornhauser – Blanchemain –Gardel évitera quant à elle les graviers au même endroit, mais pas le tête à queue…
Quand la pluie s’en mêle…
La piste devient une patinoire. L’aquaplanage ressemble à une perte de contrôle sur le verglas. Les pneus n’adhèrent plus au bitume. Dans ces cas-là, tous les pilotes en piste se font des frayeurs.
Je me rappelle par exemple l’édition 1980 remportée par l’équipage Jaussaud – Rondeau sur une voiture engagée par le second nommé. La course fut plusieurs fois perturbée par des averses et des orages. Vers 14 heures, une rigole d’eau provoqua plusieurs incidents à l’entrée du Dunlop. Ces conditions sont d’autant plus difficiles à négocier que compte tenu de la longueur du circuit, il arrive qu’une partie du tracé reste sèche tandis que certains virages deviennent particulièrement délicats. Le pilote qui adopte des pneus pluie les détruit sur les parties sèches. Celui qui reste en slicks roule sur des œufs dans les virages mouillés. Un choix cornélien où le hasard et la chance jouent un rôle non négligeable. Ici, la Mazda de Soto – Hutchins – Honneger frôle la catastrophe. Elle repartira sans rien toucher. D’autres auront moins de chance.
QUELQUES LIENS A SUIVRE
Des images des 24 Heures du Mans 1980 http://bit.ly/16lwyGt
Et si un skipper venait aider un team à choisir les bons pneus quand le ciel est incertain http://bit.ly/1fCkQ2z
Un polar aux 24 Heures du Mans présenté sur Monsieur Vintage http://bit.ly/1w6ZleA
Une montre Baume et Mercier célèbre la victoire es Shelby Cobra au Championnat du monde FIA des constructeurs GT 1965 http://bit.ly/1LT9YKl
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Thierry Le Bras