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CIRCUITMORTEL - Page 203

  • Bastien Brière, pilote et préfacier

    La troisième aventure de David Sarel, le héros récurrent créé par Thierry Le Bras, se déroule sur fond de Championnat LMS et de 24 Heures du Mans.

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    Thierry a souhaité que la préface soit rédigée par un pilote bien réel. Son choix s’est porté sur Bastien Brière car c’est un pilote à la fois rapide, sérieux et sympathique dont les qualités auraient permis une parfaite intégration au Team Vivia si cette écurie existait au-delà du monde parallèle où l’auteur amène ses lecteurs.

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    Bastien est né au Mans le 24 mai 1983. Comme Sébastien Loeb, il a découvert la compétition à travers la gymnastique sportive qu'il a pratiquée très jeune (à partir de 5 ans). Puis il s’est lancé dans les compétitions de karting dès l'âge de 13 ans.. Il a suivi une formation et une progression régulière qui lui ont permis d'obtenir de très bons résultats.

    En juillet 2000, Bastien s'est inscrit à l'école de pilotage sur monoplace (Formule Renault).Classé second de cette finale, il a pu incorporer la Filière FFSA et participer en 2001 au Championnat de France de Formule Renault Elf Campus. En 2002 et 2003, il a participé au Championnat de France de Formule Renault, puis l’année suivante au Championnat World Series Light de Formule Nissan avec l'équipe française Epsilon Sport. Bastien a réalisé d’excellentes performances en monoplace, notamment des pole positions et plusieurs podiums.

    Comme tout pilote manceau, Bastien Brière rêve des 24 Heures du Mans depuis l’âge où il jouait encore aux petites voitures sur le parquet de sa chambre. Du rêve à la réalité, il n’y a qu’un pas pour ce jeune homme sérieux et déterminé. En 2003, il devient le plus jeune pilote européen à participer aux 24 Heures du Mans au sein de l'équipe Welter Racing (WR) en prototype. Il retrouvera l’équipe aux 1000 kilomètres du Mans 2003 puis aux 24 Heures 2004. En 2005, il pilote une Courage.

    En 2006, pour les besoins de CHICANES et DÉRAPAGES de Lorient au Mans, Bastien intègre le Team Vivia qui va faire de lui son pilote de pointe pour les 24 Heures du Mans et le Championnat LMS. Après avoir refermé le roman, suivez bien les prochaines 24 Heures du Mans. Vous y retrouverez Bastien au volant d’une véritable voiture de course !

  • CHICANES ET DERAPAGES de Lorient au Mans

    C’est un roman de Thierry Le Bras préfacé par Bastien Brière

    Il s’agit de la troisième aventure de David Sarel, pilote automobile et avocat

    Le roman sort de chez l’imprimeur et il sent encore bon l’encre fraîche.

    Le scénario plonge le lecteur dans l’atmosphère enfiévrée des courses du championnat LMS et des 24 Heures du Mans.

    Outre David et ses proches, les amateurs de sport automobile suivront aussi des personnages et pilotes réels qui participent à l’action, notamment :

    - Bastien Brière, l’auteur de la préface, qui après avoir participé trois fois aux véritables 24 Heures, devient ici premier pilote du prototype Vivia ;

    - Caty Caly, quatre fois championne de France de Rallycross, qui a aussi démontré son talent en circuit à l’occasion d’épreuves de la Coupe Porsche et du Challenge Ferrari Modéna. Dans le roman Caty pilote une Vivia GT aux couleurs Calymoun, la marque de vêtements de Fitness qu’elle lance avec Moundir ;

    - Denis Vaillant, la plus belle moustache de l’Ouest, et le manager du Team Hervieux ;

    - Stéphane Dréan, le pilote du Team Hervieux, un des meilleurs pilotes de Rallycross de l’Hexagone ;

    - Didier Caradec, pilote éclectique et rapide qui s’est mis en évidence dans de nombreuses grandes épreuves, notamment les 24 Heures du Mans ;

    - Julien Mouthon, qui fut le plus jeune pilote de Rallycross français puisqu’il commença à courir avant l’obtention de son permis de conduire grâce à une dérogation accordée par la FFSA au vu de son palmarès en karting.

    Thierry Le Bras et Bastien Brière dédicaceront CHICANES et DÉRAPAGES de Lorient au Mans aux 24 Heures du livre du Mans, place des Jacobins, samedi 14 octobre et dimanche 15 octobre 2006 de 10 heures à 18 heures.

    Rendez-vous donc au stand des Éditions Astoure ( http://astoure.site.voila.fr ). Vous pourrez en outre découvrir, si vous ne les connaissez pas déjà, les deux premières aventures de David Sarel, également publiés aux Éditions Astoure, Circuit mortel à Lohéac et Faits d’enfer à Carnac.

  • SOUVENIRS DU MANS : 1965 (2)

    SOUVENIRS DU MANS 1965 (2) :

    « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans »,

    la troisième aventure de David Sarel écrite par Thierry Le Bras, sera bientôt disponible. Rappelons que ce livre sera préfacé par Bastien Brière, pilote automobile qui a participé plusieurs fois aux 24 Heures, et que le lecteur rencontrera au fil des pages plusieurs autres pilotes et acteurs réels du monde de la course, notamment Caty Caly, Denis Vaillant, Stéphane Dréan, Didier Caradec et Julien Mouthon. Mais en attendant de découvrir ce roman, les personnages de l’univers de David Sarel vont évoquer sur ce blog quelques anecdotes relatives aux 24 Heures.

    SUITE DU TEXTE MIS EN LIGNE LE 7 OCTOBRE 2006

                Cette année 1965, les 24 Heures du Mans se déroule les 19 et 20 juin. Grand-père Victor a décidé d’organiser quelque chose de spécial pour son petit fils et son copain.

                - Je vais transformer la salle à manger et le salon en mini-circuit des 24 Heures, a-t-il annoncé à Régine quelques jours plus tôt.

                Habituée aux sympathiques excentricités de son compagnon, Régine n’a pas protesté. Elle s’est contentée de lui demander de préciser son idée.

                - Je vais leur monter dans le séjour une piste proche de celle du Mans à partir de leurs Scalextric. J’achèterai d’autres éléments de pistes s’ils n’en ont pas assez. Ils vont inviter deux copains. Comme ça, Éric et Freddy formeront une équipe et les deux autres une autre.

                - Prévois des pièces de rechange s’il y a de la casse, a conseillé Régine.

                Le samedi midi, tout était prêt lorsque Éric, Freddy, André Lebreton et Stéphane Paulin arrivèrent à l’appartement de la rue du Maréchal Foch à Lorient. Aujourd’hui encore, Éric et Freddy se souviennent de ce fabuleux week-end.

                - Non seulement mon grand-père avait monté une piste dans le séjour, se souvient Éric, mais il avait déménagé le salon pour installer un mini paddock. Il avait construit deux répliques de remorques de camions ateliers (sans les roues quand même) en contre-plaqué et en carton. Celle de notre équipe était peinte en bleu et blanc, et celle de nos copains en rouge. Il fait dire que Freddy et moi, nous étions pour Ford alors que nos copains préféraient Ferrari. Les répliques étaient à peu près de la taille de tentes canadiennes. Le jour, elles étaient censées nous servir d’atelier. La nuit, nous avons dormi dedans sur des matelas pneumatiques.

                Sur la piste du circuit électrique, Éric et Freddy pilotent une AC Cobra. Leurs copains André et Stéphane héritent d’une Ferrari GT.

                - Mon grand-père avait tout organisé, précise Éric. Nous disputions une manche d’un quart d’heure toutes les deux heures de 17 heures à 23 heures, puis de 9 heures à 15 heures. les pilotes se relayaient au milieu de chaque manche et nous profitions de l’arrêt pour changer de côte de la piste. Cela nous laissait le temps de suivre les reportages télévisés et radiophoniques consacrés à la course. De temps en temps, nous allions aussi jouer au ballon et au badminton dans la cour derrière l’immeuble. Freddy et moi étions assez passionnés pour passer tout le  week-end à ne nous occuper que de voitures, qu’elles soient grandes ou petites, mais nos camarades n’auraient sans doute pas apprécié.

    « Nous avons passé un super week-end. Bien sûr nous avons gagné. Nous étions beaucoup plus entraînés au pilotage de mini-bolides que Stéphane et André.

    Et la vraie course, direz-vous ? Éric s’en souvient encore.

                - Nous étions en plein duel Ford – Ferrari. L’ambiance était très chaude entre les deux marques. La bagarre dépassait la simple rivalité sportive. Ford avait voulu acheter Ferrari. Henry Ford II lui-même croyait l’affaire dans la poche. Mais les négociations avaient capoté, sans doute parce qu’Enzo Ferrari, le Commendatore, voulait rester le patron de l’activité compétition alors que Ford entendait la contrôler. Il se disait aussi qu’Enzo Ferrari n’avait jamais voulu vendre à Ford. Il se serait contenté de susciter une offre qui donnait un prix à sa marque, un prix qu’il demandera à FIAT s’il avait trop besoin d’argent pour maintenir son écurie au sommet. En tous les cas, à Détroit, Henry Ford II avait décidé qu’il écraserait Ferrari au Mans. Henry Ford voyait rouge à cause de Ferrari !

    « Ce n’était qu’une question de temps. Ford gagnerait dans la Sarthe, soit dès 1965, soit douze mois plus tard. Pour l’heure, 6 GT 40 dont 2 à moteurs 7 litres allaient affronter 3 Ferrari 330 P2 officielles, 2 365 P2 confiées à des écuries privées, et 5 250 LM privées. Avantage à Ford aux essais et en début de course. La première Ferrari se fait même voler la vedette par la Maserati de Jo Siffert. Mais au bout de 6 heures de ronde, il ne reste plus de Ford. Elles ont toutes succombé à des problèmes mécaniques, boite, embrayage, joint de culasse… Les choses ne vont pas beaucoup mieux à la Scuderia. Les P2 sont à leur tour victimes d’avaries, de telle sorte que le jour se lève sur un duel de Ferrari 250 LM privées. Jochen Rindt et Masten Gregory sauveront finalement l’honneur de Maranello alors que personne ne les voyait sur le podium compte tenu de la différence de performances entre leur modeste 250 LM et les prototypes officiels. En GT, la Ferrari 275 GTB des Belges Mairesse et Beurlys l’emportent, suite à une hécatombe ayant frappé les fabuleuses Cobra.

    «  Mais Ford avait bousculé le cheval cabré. Dès l’année suivante, les Ferrari céderaient lors de la partie de bras de fer engagée par leur adversaire américain doté de moteurs musclés et suffisamment résistants cette fois.

    A suivre… Bientôt, les souvenirs d’Éric et Freddy au Mans 1968…

    Au cas où vous ne connaîtriez pas encore David Sarel, le héros de fiction des romans policiers écrits par Thierry Le Bras et publiés aux Éditions Astoure ((cf : http://astoure.site.voila.fr ), il n’est bien sûr pas trop tard pour découvrir les deux premiers romans de la série, Circuit mortel à Lohéac et Faits d’enfer à Carnac.