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  • F1, GUEULE D'ATMOSPHERE

             La F1 fait partie intégrante de l’univers de David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

             Freddy Vivien, un des héros de Circuit mortel à Lohéac, fut un des pilotes de Formule 1 les plus brillants de sa génération (il est né en 1952 et remporta plusieurs titres de Champion du monde). Le lecteur observera que héros de fiction issus du Clan Vivia et pilotes réels se mêlent dans l’univers des Aventures de David Sarel. Freddy répond ici une nouvelle fois aux questions du journaliste Sébastien Ménier, un personnage qui jouera un rôle important dans les prochains épisodes des Aventures de David Sarel.

    SM : A Montréal, le Canadien Gilles Villeneuve a présenté un album et un single qu’il vient d’enregistrer. Schumacher s’est permis des remarques acerbes. Qu’en penses-tu ?

    FV : Gilles Villeneuve est un personnage décalé dans le milieu de la F1. Il a souvent dénigré l’atmosphère. Ceci dit, il a tout de même remporté un championnat du monde ce qui démontre qu’il n’a pas usurpé sa place dans le peloton. Si Gilles aime la musique, je ne vois vraiment pas pourquoi il ne se ferait pas plaisir en enregistrant.

    La F1 symbolise l’univers du luxe, pas forcément celui de la courtoisie. Schumacher est riche et il accumule les honneurs, mais il se comporte comme un voyou sur la piste et comme un beauf à l’extérieur. Ce n’est pas un exemple, loin s’en faut. Après le sale coup qu’il a tenté à Monaco, il ferait pourtant mieux de se montrer discret. J’ai entendu ses commentaires sur Gilles Villeneuve. Il a ricané quelque chose du genre : « j’ai cru comprendre qu’il entendait se reconvertir en chanteur. Pourquoi pas ? Dans sa nouvelle carrière, il sera peut-être compétitif. » C’est ridicule et mesquin, Schumi oublie que Villeneuve l’a battu au Championnat en 1997 malgré ses coups bas. Au dernier Grand Prix de la saison, Schumacher, dominé et désespéré, avait éperonné Villeneuve comme il l’avait fait avec Damon Hill trois ans plus tôt. Mais cette fois, c’est lui qui est allé au tapis et a tout perdu dans la manœuvre.

    SM : je comprends mieux la rancoeur d’un Schumacher humilié...

    FV : Le soir de ce Grand Prix, son agent était désespéré. L’image de gendre idéal qu’il vantait aux sponsors et qui faisait vendre des produits dérivés était méchamment écornée. Mais les gens ont la mémoire courte. Le chiffre d’affaires de la Schumi-Connection n’a pas été durablement altéré. Et puis le prestige Ferrari aide à protéger une certaine image. Quoiqu’il arrive, Schulmi restera toujours Schumi. Excellent au volant, mais capable de disjoncter sur la piste ou verbalement dès que quelque chose ne va pas dans sa tête. Rien à voir avec des seigneurs comme Senna, Stewart, Emerson Fittipaldi, Jim Clark, Graham Hill…

    SM : Crois-tu que Gilles Villeneuve puisse réussir dans la chanson ?

    FV : Je ne sais pas si Gilles veut simplement se faire plaisir ou s’il entend aller plus loin dans la pratique de sa passion pour la musique. Si tel est le cas, je pense qu’il y arrivera. Un sportif de haut niveau sait aller au bout de lui-même et se battre pour réaliser ses projets. Rien n’est impossible à un champion. Regarde Yannick Noah. Certains ont ironisé quand il a commencé à chanter. Il leur a donné une bonne leçon.

  • MEMOIRES DE VIVIA (9)

    Objets inanimés, avez-vous donc une âme, écrivit Lamartine ?

    Oui, répond cette Vivia 1.600 S née en mille neuf cent soixante-dix huit  qui rapporte ici ses souvenirs, ses grandes joies, ses triomphes, ses peines, ses angoisses et sa retraite dorée.

    Chapitre 9 :

                Je vis désormais au centre d’un groupe de voitures de sport et de compétition des années passées. Certaines, en raison de leur palmarès ou de leur naissance, jouissent d’un grand prestige. Cela ne me porte pas ombrage, car je suis toujours respectée et appréciée. Je sors de temps en temps, notamment à l’occasion des réunion du club des propriétaires d’automobiles de ma marque. J’y rencontre mes parentes et nous évoquons notre jeunesse dans un mélange de joie et de nostalgie.

                Éric et Mikaël sont venus me rendre visite dans le petit musée privé qu’a constitué mon nouveau propriétaire. Ils m’ont même amené faire un petit tour sur la route de Fort Bloqué. Bien sûr, nous n’avons pas roulé comme lors des reconnaissances de rallyes, mais j’étais tout de même très contente de les revoir et de passer un moment avec eux.

                Ma nouvelle vie me satisfait pleinement, quoique je sente parfois des fourmis dans mes roues. Peut-être plus pour longtemps d’ailleurs ! J’ai fêté mon vingt-septième anniversaire en 2005. J’ai cru entendre que Richard envisageait de m’engager alors dans des courses de V.H.C. (Véhicules Historiques de Compétition). Il s’est inscrit à une école de pilotage et ne parle plus que de trajectoires, appuis zones de freinage...

                Je crois que de nouvelles aventures m’attendent. Je ne manquerai pas de vous les raconter.

    Si les automobiles Vivia jouent un rôle non négligeable dans les roman de Thierry Le Bras, le héros principal en est toute de même un être humain, David Sarel.. Plongez-vous sans attendre dans l’atmosphère de ses premières aventures parues aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

  • MEMOIRES DE VIVIA (8)

    Objets inanimés, avez-vous donc une âme, écrivit Lamartine ?

    Oui, répond cette Vivia 1.600 S née en mille neuf cent soixante-dix huit  qui rapporte ici ses souvenirs, ses grandes joies, ses triomphes, ses peines, ses angoisses et sa retraite dorée.

    (suite du texte mis en ligne le 5 juillet 2006)

    Chapitre 8 :

                Quelques jours plus tard, un acheteur y répondit. Richard était d’origine italienne. Son enfance avait été difficile, celle d’un gosse de pauvres. Ses seuls jouets, il les fabriquait alors avec ses mains. Il jouissait désormais d’une fortune confortable acquise dans le bâtiment puis la promotion immobilière à force de travail, d’acharnement et de sacrifices. Il adorait les voitures, surtout les sportives, et les collectionnait. Je crois qu’il s’offrait en quelque sorte les jouets dont il avait longtemps rêvé sans pouvoir les acquérir.

    L’histoire de Vivia le fascinait, surtout depuis qu’il avait fait la connaissance d’Éric et de Freddy et que les deux hommes lui avaient expliqué comment était née l’idée du premier modèle Vivia, le mien.

                Il aurait pu se satisfaire d’une automobile de prestige ou d’une sportive bénéficiant des derniers perfectionnements de la technologie, mais il préférait retrouver le charme et le bon goût qui caractérisaient notre génération. Il considérait que les nouvelles sportives, GTI, Turbo ou autres 16 soupapes, se montraient naturellement plus performantes et faciles à conduire que nous, mais beaucoup moins passionnantes. Ces jeunes athlètes se ressemblent toutes : traction avant, injection électronique, coefficient de pénétration dans l’air étudié avec soin, adaptation de l’échappement aux normes antipollution, intérieur aux couleurs tristes et règne de la matière plastique, telles sont leurs principales caractéristiques. La sagesse et la raison l’emportent aujourd’hui sur la joie de vivre et la passion...

                Richard voulait absolument un modèle de mon type, même en mauvais état. A l’exception de mon bloc moteur, et malgré la couche de poussière qui me recouvrait, j’étais encore séduisante.

                L’affaire fut rapidement conclue. Richard signa un chèque à Bernard, me fit enlever par un camion porteur et conduire chez un garagiste spécialiste de la restauration. J’y fus traitée avec respect, sympathie et compétence. Quelques semaines plus tard, j’en sortis aussi pimpante et vigoureuse que le jour de ma première livraison.

                Ma peinture avait été refaite, mes amortisseurs et mes freins étaient neufs, mes garnitures intérieures avaient été confiées aux soins d’un sellier expérimenté, et mes chromes scintillaient. On m’avait greffé un bloc moteur en excellent état, et ma transmission était entièrement révisée. Je me sentais une âme et un coeur de jeune fille.

    (à suivre le 10 juillet 2006)

    Si les automobiles Vivia jouent un rôle non négligeable dans les roman de Thierry Le Bras, le héros principal en est toute de même un être humain, David Sarel.. Plongez-vous sans attendre dans l’atmosphère de ses premières aventures parues aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».