Objets inanimés, avez-vous donc une âme, écrivit Lamartine ?
Oui, répond cette Vivia 1.600 S née en mille neuf cent soixante-dix huit qui rapporte ici ses souvenirs, ses grandes joies, ses triomphes, ses peines, ses angoisses et sa retraite dorée.
Chapitre 9 :
Je vis désormais au centre d’un groupe de voitures de sport et de compétition des années passées. Certaines, en raison de leur palmarès ou de leur naissance, jouissent d’un grand prestige. Cela ne me porte pas ombrage, car je suis toujours respectée et appréciée. Je sors de temps en temps, notamment à l’occasion des réunion du club des propriétaires d’automobiles de ma marque. J’y rencontre mes parentes et nous évoquons notre jeunesse dans un mélange de joie et de nostalgie.
Éric et Mikaël sont venus me rendre visite dans le petit musée privé qu’a constitué mon nouveau propriétaire. Ils m’ont même amené faire un petit tour sur la route de Fort Bloqué. Bien sûr, nous n’avons pas roulé comme lors des reconnaissances de rallyes, mais j’étais tout de même très contente de les revoir et de passer un moment avec eux.
Ma nouvelle vie me satisfait pleinement, quoique je sente parfois des fourmis dans mes roues. Peut-être plus pour longtemps d’ailleurs ! J’ai fêté mon vingt-septième anniversaire en 2005. J’ai cru entendre que Richard envisageait de m’engager alors dans des courses de V.H.C. (Véhicules Historiques de Compétition). Il s’est inscrit à une école de pilotage et ne parle plus que de trajectoires, appuis zones de freinage...
Je crois que de nouvelles aventures m’attendent. Je ne manquerai pas de vous les raconter.
Si les automobiles Vivia jouent un rôle non négligeable dans les roman de Thierry Le Bras, le héros principal en est toute de même un être humain, David Sarel.. Plongez-vous sans attendre dans l’atmosphère de ses premières aventures parues aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».