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SÉBASTIEN BOURDAIS ENTRETIENT LE SUSPENSE

medium_BOURDAIS_AU_MANS.jpgGRAND ABSENT DU GRAND PRIX DE FRANCE PUISQU’IL N’A PAS ENCORE DE VOLANT EN F1, LE MANCEAU N0US AVAIT FAIT VIBRER 15 JOURS PLUS TÔT AU MANS EN GÉRANT FORT INTELLIGEMMENT SA COURSE

Sébastien Bourdais est un pilote à la fois rapide et intelligent. Il l’a démontré une nouvelle fois au Mans.

Quelques minutes avant l’arrivée, la Peugeot 908 numéro 8 s’immobilise sur le circuit. C’est l’angoisse pour tous ses supporters. Pour être classé, Sébastien doit franchir la ligne d’arrivée. S’il n’y parvient pas, tous les efforts de l’équipe auront été vains. Pour cette année tout au moins.

Mais Sébastien savait parfaitement ce qu’il faisait.

« Déjà, la fin de course était folle, confiera-t-il quelques heures plus tard. Avec des conditions dantesques. On était derrière la voiture de sécurité, il s’est remis à tomber des hallebardes, et nous, on a eu une grosse frayeur avec le moteur. Il n’y avait plus de pression d’huile. A rouler au ralenti, avec la flotte et la fraîcheur de l’air, la température de fonctionnement était aussi tombée à quarante degrés. Si j’avais continué, il aurait fallu faire encore un tour avant le drapeau et le moteur n’aurait pas pu. A trop insister, sans pression d’huile, le moteur, on le prend forcément dans la tête. Alors, ils m’ont dit à la radio, si tu trouves un endroit sûr pour te poser, pose toi ! Je me suis arrêté. J’ai mis au neutre et j’ai fait remonter un peu les températures ne pas que ça s’éteigne ».

La Peugeot se classe finalement seconde. Elle aura tenu exactement 24 heures, pas un tour de plus. Colin Chapman affirmait que la voiture de course parfaite était celle qui était si affûtée qu’elle tombait en panne une fois la ligne d’arrivée franchie. Le fondateur de Lotus l’a rêvée. Peugeot l’a réalisée. Il reste toutefois à trouver un peu de performances supplémentaires pour battre Audi. Mais n’oublions pas que Peugeot revenait au Mans pour la première fois depuis 1ongtemps et que le classement de la 908 est fort honorable.

Quant à Sébastien Bourdais, il a retrouvé des conditions de course déjà expérimentées au Mans. C’était en novembre 2004, sur le circuit Bugatti lors de l’unique édition des 1000 kilomètres du Mans. Sébastien pilotait alors une Pescarolo (notre photo). Ce jour-là aussi, il sut déjouer des conditions apocalyptiques pour mener sa voiture à une place d’honneur.
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Le Mans vous intéresse et vous aimeriez vous plonger dans son ambiance par le biais de fictions ?

C’est possible en lisant les romans de Thierry Le Bras, notamment « Chicanes et Dérapages de Lorient au Mans » (Éditions Astoure, diffusées par Breizh). Vous découvrirez l’atmosphère enfiévrée de la semaine du Mans au sein du Team Vivia pour lequel court David Sarel, héros du scénario.

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