Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

DAVID SAREL : SA VIE QUOTIDIENNE (1)

Le public s’interroge souvent sur la vie quotidienne d’un avocat renommé. Que fait David Sarel lorsqu’il n’est pas sur les circuits automobiles ? La réponse se trouver bien sûr dans ses romans.

« Faits d’enfer à Carnac », roman écrit par Thierry Le Bras aux Éditions Astoure (voir la rubrique nouveautés du site : http://astoure.site.voila.fr) met David en scène dans l’exercice de son métier d’avocat.

Dans « Circuit mortel à Lohéac » (ce livre est disponible en librairie, ou à défaut sur commande à l’éditeur (9 € franco de port) : Éditions Astoure, 22240 SABLES-D’OR-LES-PINS), la vie d’avocat de son parrain Éric Trélor est largement évoquée au travers d’anecdotes croustillantes.

Mais en attendant la lecture de ces livres, nous vous offrons le récit d’une consultation soumise à la sagacité de Maïtre David Sarel au mois de juillet 2005. Une consultation presque banale car, bien que David soit sollicité par une cliente célèbre, aucun risque mortel n’existait en l’espèce contrairement aux affaires rapportées dans ses romans.

                        David est depuis plusieurs années l’avocat attitré de Caroline Ducellier, une championne de tennis. Il s’occupe notamment de ses contrats avec les sponsors et les annonceurs publicitaires. Caroline a confié ses intérêts à David en raison de sa réputation dans les milieux sportifs et artistiques.

                        Mademoiselle Caroline Ducellier, âgée de vingt six ans est une joueuse de tennis française particulièrement performante, surtout sur les surfaces rapides. Au moment de la consultation, elle était classée cinquième joueuse mondiale, alors qu’elle n’avait pas participé à un tournoi depuis plusieurs semaines en raison d’une blessure .

                        Mademoiselle Ducellier est depuis le mois de décembre 2004 la compagne du pilote brésilien de Formule 1 Felipe Rodrigo. Elle l’a accompagné au Grand Prix de Bahreïn du 6 au 8 avril 2005. Or, afin d’aller voir leurs amis durant la qualification, Caroline Ducellier et son amie Jane Shawn - une actrice américaine qui vit avec Carlos Sueca, l’équipier espagnol de Felipe Rodrigo au sein de l’écurie anglaise Walcity – ont emprunté la moto 900 cm3 d’un ingénieur.

                        Alors qu’elles revenaient vers le paddock, Caroline et Jane ont été prises en chasse par des paparazzis qui, eux aussi au guidon d’un moto, les ont renversées. Dans la chute, Caroline a subi une fracture du poignet gauche impliquant six semaines de plâtre. Étant droitière, Caroline Ducellier devrait pouvoir poursuivre sa carrière nonobstant cet accident.

                        A l’hôpital le dimanche soir après la course où Felipe et son équipier ont réalisé le doublé, les paparazzis sont entrés dans la chambre où le pilote venait rejoindre sa compagne. Une infirmière a déclaré à un journal italien qu’elle avait entendu un bruit de bagarre et que les paparazzis avaient pris la fuite. Leurs visages présentaient des traces d’ecchymoses. Carlos Sueca et Jane Shawn étaient également présents dans la chambre d’hôpital. Plusieurs journaux italiens ont publié que Carlos Sueca et Felipe Rodrigo avaient cassé la figure aux paparazzis. La presse automobile et sportive, auprès de laquelle les deux pilotes sont très appréciés, a passé l’affaire sous-silence, se contentant de rapporter que les compagnes des deux champions avaient été victimes d’un accident de moto à l’intérieur du circuit à cause de photographes imprudents.

                        Caroline Ducellier partit en convalescence au Brésil chez son compagnon. Elle reprit l’entraînement mi-juin à l’Académie Bolitieri en Floride et partagea ensuite son temps entre la Floride et le Brésil.

                        Elle ne se doutait pas encore de l’exploitation scandaleuse que certaines personnes allaient faire de cette affaire dans le but de lui nuire.

                     A suivre le 4 avril 2006

Les commentaires sont fermés.