TOUR DE FOLIE A MONACO
La F1 fait partie intégrante de l’univers de David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ) , notamment « Circuit mortel à Lohéac ».
Freddy Vivien, un des héros de Circuit mortel à Lohéac, fut un des pilotes de Formule 1 les plus brillants de sa génération (il est né en 1952). Il nous raconte aujourd’hui une arrivée de Grand Prix pleine de surprises. Le lecteur observera que personnages de fiction issus du Clan Vivia et pilotes réels se mêlent dans l’univers des aventures de David Sarel.
En 1982, Didier Pironi pilote une Ferrari et apparaît comme l’homme fort du championnat. Il aborde le dernier tour du Grand prix de Monaco en tête quand tout à coup, le moteur commence à hoqueter. Didier balance sa monoplace d’un bord à l’autre de la piste dans l’espoir de faire remonter quelques gouttes d’essence du réservoir vers les injecteurs. Peine perdue. Le moteur s’éteint après un dernier soubresaut. La Ferrari s’arrête sur le bord de la piste.
- Je suis en tête de la course, se souvient Freddy. J’ai du mal à y croire, car Ddier me devançait de 25 secondes au tour précédent. Cette année-là, le team Priceley pour lequel je courais n’avait pas encore adopté le moteur turbo. Nous avions toujours le V 8 Cosworth, un fameux moteur, si ce n’est qu’il commençait à accuser le poids des ans. Nous souffrions face à la Ferrari de Didier et aux Renault. En plus, notre châssis n’était pas parfait non plus.
« Didier était le pilote que j’estimais et que j’appréciais le plus, poursuit Freddy Vivien. Mais la course est la course. Monaco représente quelque chose d’extraordinaire, le Grand Prix le plus prestigieux de l’année. Je le savais d’autant mieux que j’avais déjà gagné en Principauté.
Tous les pilotes de toutes les générations le confirmeront. Les derniers tours en tête d’un Grand Prix génèrent une angoisse de la casse tout à fait particulière.
- Tu entends des bruits suspects partout, confirme Freddy. Tu as toujours l’impression que quelque chose va casser. Moi, j’étais d’autant plus inquiet que la boite de vitesses de la Priceley me causait des soucis depuis une dizaine de tours. J’avais du mal à rétrograder en seconde et en première.
Il ne reste que quelques hectomètres. Un dernier freinage pour l’épingle de la Rascasse, puis une ultime accélération pour franchir la ligne d’arrivée.
- Ricardo Patrese ne peut plus me rattraper, commente Freddy. Normalement, j’ai course gagnée. Je rentre la seconde, je lâche l’embrayage… et la boite se bloque. Ma Priceley part en tête à queue dans un nuage de fumée provoqué par les pneus des roues arrière qui se sont bloquées. Ma voiture percute le rail en marche arrière. Heureusement, l’accident s’est produit dans un virage lent et ma voiture s’était freinée dans le tête à queue avant le choc.
« Je vois passer Ricardo Patrese. Il gagne le Grand Prix. C’est la course…
Tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, tout peut arriver. Glorieuse incertitude du sport, surtout dans les disciplines qui font appel à une mécanique !
Pour en savoir plus sur les aventures de David Sarel, découvrez Circuit mortel à Lohéac », le roman de Thierry Le Bras. Ce livre est disponible en librairie, ou à défaut sur commande à l’éditeur (9 € franco de port) : Éditions Astoure, 22240 SABLES-D’OR-LES-PINS.(cf : http://astoure.site.voila.fr )