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  • BRAHIM ASLOUM A DU PUNCH

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    Le champion du monde de boxe aime aussi la course automobile

    Juin 2002. La seconde séance d’essais des 24 Heures du Mans va commencer dans une heure. En attendant, les Formule France construites à Lohéac s’emparent de la piste. Parmi leurs pilotes, des gentlemen drivers de talent qui se sont construit un palmarès en course automobile comme Didier Caradec et Michel Nourry, des amateurs désireux d e courir au moins une fois dans leur vie sur le Grand circuit du Mans comme Patrick Soubrane, des jeunes loups venus se faire remarquer dans une discipline de promotion, et une star qui vient tester son coup de volant, le champion olympique de boxe Brahim Asloum.

    Les voitures sont lâchées. Les concurrents s’en donnent à cœur joie. Puis le directeur de course les rappelle au parc fermé. Il faut laisser la place aux grands, aux protos Courage, Cadillac, Rilley § Scott, MG, Dome, Oreca, Panoz, Bentley et Audi qui chassent la pole (certains plus d’autres), aux monstres mécaniques issus des superbes GT qui ont déserté depuis bien longtemps les routes où règnent les radars, aux anciens pilotes de F1 tels que Jan Magnussen et Éric Bernard qui vont en mettre plein les yeux au public.

    En attendant d’aller suivre la lutte des Titans au bord de la piste, je réponds positivement à l’invitation d’un copain qui participe à l’épreuve de Formule France et m’invite au cocktail organisé au paddock en l’honneur des inscrits à cette compétition. L’ambiance est sympathique. Chacun raconte les anecdotes vécues durant la séance, comme sur tous les circuits du monde. Brahim Asloum est là. Très simple, souriant, un peu timide, bien élevé, répondant avec beaucoup de gentillesse lorsqu’on lui adresse la parole. L’homme « ne se la pète pas ». Le champion olympique n’a pas la grosse la tête. Les qualités humaines apparaissent derrière le sourire et chaque parole prononcée. Brahim n’est pas seulement un champion, c’est aussi tout simplement un type bien, c’est évident.

    Cinq ans plus tard, le titre mondial de boxe de Brahim Asloum récompense le courage, le talent, la volonté. C’est une grande victoire, une magnifique conquête après deux revers dont le champion a su se relever. Après son titre olympique, Brahim Asloum vient de signer un nouveau chapitre du livre qu’il écrit dans l’histoire de la boxe.

    Et Brahim partage notre passion de la course automobile. Que va-t-il faire en janvier 2008 ? Le Dakar, au volant d’un Nissan Pathfinder T2 du Team Dessoude ! Nous en reparlerons.

    Bonne route, Champion !

    Vous pouvez également me retrouver sur http://circuitmortel.com , https://gotmdm.com/driver/ et http://polarssportsetlegendes.over-blog.com/

    Thierry Le Bras