ODYSSEE HUMORISTIQUE DE LA F1 2001 (07/09/2006)

         La F1 fait partie intégrante de l’univers de David Sarel, le héros dont Thierry Le Bras raconte les aventures dans ses romans parus aux Éditions Astoure (cf : http://astoure.site.voila.fr ), notamment « Circuit mortel à Lohéac » et « Faits d’enfer à Carnac ».

         Vous l’avez lu dans HUMOUR EN F1 , la note parue le 6 mars sur ce blog, David a souvent plaisanté avec Edmond au sujet de Jean Alesi. En 2001, David et Edmond prirent l’habitude d’échanger des mails de pronostics des résultats des Grands Prix. Des messages que David, avec sa verve d’avocat, agrémenta de quelques traits d’humour que n’auraient pas reniés les Guignols de l’Info. Quelques extraits qui sortiront agréablement les lecteurs de l’ambiance foot qui va s’instaurer pour un mois.

GRAND PRIX D’Allemagne (2001)

* Jean Alesi (abandon, comme d’habitude sur … sortie de piste, dans laquelle il a entraîné Michael) : « Ze sais pas c’qui m’arrive. Logiquement, ça devait passer de front avec Michael. Ze m’demande si ceux qui disent que z’suis nul, y z’ont pas raison finalement. Ou alors mon subconscient a agi et z’ai voulu empêcher Michael de rejoindre Alain avec 51 victoires. Mais y paraît que z’peux pas avoir de subconscient avec un Q.I. de 27. Quoique, on m’a dit ça, mais moi, z’sais pas c’que c’est qu’un Q.I. Zean juste savoir, à fond, à fond, à fond et bac à graviers, qu’y disait Briatore quand z’bossais pour lui avant qu’y m’vire à coups de pied dans le cul en me traitant de Cretino. »

* Michael Schumacher (abandon sur sortie de piste en prenant un deuxième tour à Alesi, après seulement 20 minutes de course) : « Jean est brave, j’aime bien faire la fête sur son bateau à Saint-Trop, mais il n’est vraiment pas au niveau », soupire le pilote Ferrari. « Je traverse une mauvaise passe en ce moment, reconnaît-il. J’essaierai de faire quelque chose à Monza, mais je ne promets rien. Mika est vraiment trop fort, et lorsqu’aucune intervention extérieure (comme les hackkers) ne vient perturber sa progression, c’est bien lui le meilleur. »

* Alain Prost (embrassant Alesi à son retour au stand) : « Merci, Jean ! Pour une fois, tu as fait ce que j’attendais de toi. Si tu continues comme ça, je renouvelle ton contrat et je t’augmente… Pas 51, pas 51, pas 51, hurle-t-il en sautant de joie et en débouchant un magnum de Mumm ». Et le très futur ex-président de Prost Grand Prix ne se réfère toujours pas au pastis.

GRAND PRIX DE HONGRIE (2001)

* Jean Alesi (qui espère pouvoir abandonner à nouveau sur … sortie de piste) : «. Z’ai douze ans d’expérience en F 1 ; z’suis pas l’crétin pour lequel certains, y voudraient me faire passer, déclare l’Avignonnais devant une assemblée de journalistes hilares. Z’suis très fâché après Alain. Y dit à tout l’monde qu’il aurait pu faire quequ’chose si qu’’il avait gardé Olivier (Panis) ou Nick (Heidfeld), et qu’z’suis un abruti bon à rien. Z’vais montrer que les voitures zaunes, elles marchent aussi bien que les bleues en tout-terrain dans les bacs à graviers. Z’ai quand même ma dignité, et une réputation à tenir.»

* un journaliste à la fois génial et objectif : « pour une fois, Prost a eu une lueur de lucidité ».

* Alain Prost (l’air hypocrite et sournois, attitude somme toute naturelle chez lui) : « C’est fini, je rends les clés dans quelques jours. Non, je ne pouvais pas garder Jean. C’est plus mon copain. Me faire ça, après tout ce que j’ai fait pour lui depuis onze ans ! C’est une escroquerie à l’amitié, mais je m’en remettrai. Si je l’avais gardé, Pedro (Diniz) et ses partenaires me demandaient de l’argent en plus de l’écurie. Je vais faire de la politique, comme ça je pourrai continuer à foutre impunément le bordel partout où je passe. »

GRAND PRIX DE Belgique (2001)

* Jean Alesi (abandon, comme d’habitude sur … sortie de piste) : « Certains me demandent pourquoi ze soigne encore ma condition physique alors que ça sert à rien, vu qu’ze fais zamais rien en course. C’est pour ne pas trop souffler en revenant à pied aux stands. C’est que mine de rien, ze sors une fois par séance d’essais, et une fois en course. Ça en fait des bornes à pied pour revenir aux paddocks.  A part ça, pour le moral, ça va plutôt bien. Pour moi, faut voir comment qu’ça va s’passer chez Jordan. . Prost, c’était mieux que Benetton et Ferrari. Alain, y criait même plus quand z’cassais la voiture. Parce que Flavio (Briatore) et Todt, qu’est-ce qu’y z’hurlaient sur moi ! Et Eddie (Jordan), on va voir avec l’expérience comment qu’y réazit. »

* Alain Prost (la tête entre les mains, le regard presqu’aussi vide que celui d’Alesi, l’air absent) :  . . .  Nous sommes désolés de ne pouvoir le citer ; il n’a rien dit du week-end, ne laissant échapper que de longs soupirs et quelques grognements incompréhensibles. Et cette attitude ne serait pas due à l’abus de Pastis … 51. Lorsqu’il boit de l’alcool, il se limite au Champagne, et compte tenu des résultats de son écurie, il n’a plus goûté à ce délicieux breuvage depuis les départs

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